LES SOLUTIONS
- Ce
n'est pas une question d'altitude: la nuisance dans
les cirques étant globale, passer plus haut réduit
très localement le bruit pour le redistribuer plus fort partout:
c'est déplacer et globaliser le problème.
- À défaut de totalement interdir le survol
touristique des lieux, quelle
stratégie?
VOLER PLUS HAUT, IMPOSER DES TRAJECTOIRES
NE CHANGE QUASI-RIEN DANS CES ESPACES FERMÉS QUI
RÉSONNENT.
LE
PROBLÈME EST LE TEMPS QUE CELA DURE!
Si on veut
"partager" la seule option possible est d'exiger que cela "ne dure
qu'un temps"... Fixer une plage horaire qui ne peut être
"tolérable" et "fiable" qu'entre 7H00 et 9H00 et voler
uniquement que PAR GROUPES.
ATTENTION!!! Si
on demande aux aéronefs de décoller à intervalles
réguliers espacés dans le temps (pour réduire la
fréquence horaire), on va les étaler dans le temps le
cumul des répétitions sera alors maximal,
la fréquence sera tout de
même multipliée sur les cibles des multiples points de
départs, et il faudra bien plus de temps pour qu'ils finissent
de tourner: du coup, on ne pourrait même pas se contenter de 3
heure de plage horaire et on reviendrait à la case
départ: des heures et des heures à les entendre à
répétition à quelques minutes d'intervalle:
seulement 4 survols par heure, ça suffit pour être
répétitif: voler
uniquement PAR GROUPES permet de DIVISER la fréquence horaire
réelle des dérangements acoustiques pour un trafic sinon
insoutenable, et donc, de faire plus vite pour faire passer "tout le
monde", et de plus vite "en finir" pour "avoir la paix".
Vu qu'on ne peut pas accepter que ça finisse tard comme
actuellement, ni que ça commence trop tôt à
réveiller les gens, vu que les conditions de vols ne sont
réellement bonnes qu'avant 9h du matin, vu qu'il y a beaucoup de
trafic d'une activité installée, vu qu'ensuite plus
turbulentes et intertaines sont les conditions de vol, avec des nuages
en formation qui gênent toute organisation: il ne reste que
7H à 9H pour mettre en place une
stratégie efficace faisant passer "tout le monde" dans les
temps... et encore, pourvu que ça ne soit pas un enfer, CAR 2
HEURES DE MEETING AÉRIEN RESTENT "L'APOCALYPSE, AU PETIT
DÉJEUNER, QUI CASSE L'AMBIANCE:
Un autre horaire de tolérance
est t'-il mieux?
Libérer 7h et 9h pour que les gens puissent profiter du
meilleur moment de la journée est-il viable si c'est pour que la
nuisance sonore, plus forte et désorganisée par la
météo aléatoire, envahisse les lieux de 10 à
16h par exemple?
Quand vous allez randonner, même si
c'est calme au début, vous n'êtes pas censé quitter
les lieux avant midi, vous êtes justement surplace, dans la
nature, et du coup, en avoir ainsi pour "toute la journée", le
subir sur les remparts, les sommets, ces vols organisés tard en
matinée, c'est être obligé de faire avec si vous
travaillez et vivez dehors... rentrer à l'intérieur sinon
à peine la journée démarrée conviendra peut
être pour le footing matinal de ceux qui travaillent dans les
boutiques ou au chantier, mais bloque sinon l'accès à la
nature et aux tourisme appaisé.
On voit bien que la tranche horaire 7h
à 9h est la seule option pour évacuer "le problème"
le plus vite possible avant "d'attaquer la journée", mais
2 heures de nuisances sonore à attendre que ça passe,
n'entendre que ça, ou devoir fuir les lieux... ça fait
trop chier quand même...
Rien que pour
cela il faudrait, dans des lieux pareils, surtout s'agissant d'une
ville thermale entourée d'un Parc National, que ça
soit carrément interdit.
GROUPER LES PASSAGES.
Pour que ça soit "passable" et
tolérable durant ces 2 heures de tolérance il faudrait que
ça soit que par moments: prévisibles et pour une
durée connue jamais longue, et pas trop
répété...
- Soit un nombre réduit de gros aéronefs.
- Soit un nombre réduit de groupes d'aéronefs
POUR UN CUMUL TEMPOREL de 20 minutes (2 fois 10, 3 fois
7 ou 4 fois 5)
2 fois 10mn semble plus
compatible avec l'idée de ne traverser les lieux que pour un
vol de prestation LONGUE avec des aéronefs plus ou moins
rapides (on suppose qu'on a interdit les prestations courtes, qui sont
une cause d'explosions de nuisances).
10mn permet de rester dans les délais
de présence dans la sous-tranche horaire alors que les
aéronefs les plus lents et plus rapide se distancent entre eux.
Pour qu'il restent dans les délais, avec la solution 2 fois 10mn,
il peuvent mieux rester à moins de 10mn d'écart pour la
traversée des 3 cirques que rester à moins de 5mn
décart. 10 minutes c'est long, que ça se
répète 2 fois est le maximum. Plusieurs minutes,
même seulement 3 c'est long, pour 5 minutes, 4 fois en 2 heures,
ça gâche déjà bien la rando.. Que ça
soit "long" (10mn) mais à horaire prévisible (par exemple
7h10 à 7h20 et 8h30 à 8h40) rend plus supportable la
nuisance.
2 fois 10 minutes de présence d'un grand nombre
d'aéronefs à la fois, par exemple une dizaines
d'hélicos à la file et 3 escadrilles de 4 ULM au dessus,
peut être "choquant" sur le coup, et spectaculaire. Cela fera une
rumeur généralisée, mais pas forcément
intense au point de rentrer dans les maisons fermés, et moins
qu'avec un seul H130 en virage de boucle et pilotage de guerre, ou un
seul PA-28 en montée à fond. Mais ça ne
sera que 2 fois 10 minutes et la tranquilité qui revient
définitivement des qu'on a passé 9h00: là est
toute la différence.
Si on groupe les aéronefs comme des
canadairs anti-incendie ou les transports militaires on peut transporter
beaucoup en peu de temps: c'est la seule solution pour rendre
"service" à beaucoup de touristes en peu de temps et
être "efficace" pour contenter une demande encore importante (encore
jouable avec 20 à 40 survols/jour si groupé en 2 fois
10mn dans les cirques), sans trop de dégâts avec
moins de cumul de nuisance: 4 fois 5 minutes peuvent permettre à
40 aéronefs de passer, avec un cumul de durée de nuisance
sonore de 20 minutes en 2 heures. C'est à la limite de
l'intolérable. 20 minutes de cumul de bruit, en 4 fois sur 2
heure étant un maximum (et déjà bien suffisant pour
"pourrir" une randonnée!).
À contrario,
le pire, qui est à éviter, absolument, serait de fixer,
au départ des multiples aéroports ou hélistation,
des départs et arrivés un à un avec un intervalle
de temps fixé: cela étalerait les passages, et
empêcherait les départs en groupes pour se coordoner
à passer tous ensemble en quelques fois: le trafic serait moins
dense, mais continuel, et ça ferait 2 heures de bruit qui
pourtant ne permettrait qu'un trafic très réduit.
Par exemple 10 survols à l'heure régulièrement
espacés ne permettent qu'à 20 aéronefs de passer,
avec un cumul de nuisance quasiment 100% de la durée des 2
heures: c'est INSUPORTABLE ET DOIT ÊTRE REFUSÉ..
Tout cela implique un pilotage plus prudent, coordonné
(beaucoup de nuisance d'un coup, certes, mais bien moins que un à
un isolément et surtout moins longtemps). Cela implique des
trajectoires optimisées, des horaires de départ et plan de
vols qui doivent être organisée... ET,
FORCÉMENT, UNE RÉDUCTION D'ACTIVITÉ quand
même car on ne peut tout de même pas aller jusqu'à
faire des répétitions "en continue" d'escadrilles de trop
d'aéronefs (survoler ces lieux sera plus cher peut être,
mais moins populaire, moins envahissant, et pour moins de monde, toute
façon, cela ne peut pas être populaire techniquement, on
vit déjà l'enfer pour 10% de touristes: que ça soit
minoritaire ou ultra-minoritaire ne va pas changer le fait que dans tous
les cas, une minorité seulement dégrade le bien de tous...
La seule option est de fixer des quotas au "vivable" et d'adapter le
prix de l'offre à la demande, ça restera rentable pour
moins de nuisances.
Pour illustrer gravité de la nuisance des nouveaux
hélicoptères de type H130, témoignage en vidéo
à
SALAZIE
Les nuisances se sont ainsi "étalées" sur les 3 cirques,
pitons et remparts...
ON CAMPE SUR NOS POSITIONS, LE DIALOGUE A
ÉTÉ ROMPU....
UNE POUBELLE À HÉLICOS NE DOIT PAS ÊTRE
HABITÉE. (Ça pourrait être le Trou de Fer, qu'il faut
déjà nomner "le Trou d'Enfer")
Tant pis pour les piafs, si c'est local ils peuvent fuir ailleurs.
