leur "plan" était plutôt
de banaliser l'hélicoptère surtout, que ça
devienne populaire, et même mieux que TOUS puissent le faire.
Il n'est donc plus question
de limiter la durée des survols
(de contraintes horaires garantissant la tranquilliité
à un moment de la journée, assez long pour se rendre
dans la nature) mais seulement de trouver des trajectoires
"moins bruyantes en zones habitées": ce qui laissera
quasi inchangée le problème de pollution sonore des
cirques puisque ça résonne partout là
où c'est calme, et ce quelque soit l'altitude ou
l'emplacement dans le cirque.
Trouver des trajectoires
"moins bruyantes en zones habitées"?
Dans les cirques, ça ne changera RIEN.
Par
ce que ces trajectoires seront contrariées par les nuages
en formation
Par ce que ça résonne, et éviter les zones
habitées signifie s'approcher des remparts!
Par ce que l'aérologie change la propagation acoustique et
qu'une trajectoire discrète à un moment donné
ne l'est plus une heure après ou le laindemain!
Par ce que voler plus haut, c'est en général
réduire la nuisance en intensité localement sur une
zone, mais pour l'augmenter globalement ailleurs et sur les
remparts, et plus de temps, ainsi que dans des zones les plus
naturelles, et aussi globaliser la pollution sonore à
encore plus d'espace.
ON NE PEUT DONC PAS ACCEPTER
L'INSTALLATION D'UN BRUIT DE FOND RÉPÉTÉ
OCCUPANT POTENTIELLEMENT TOUTE LA JOURNÉE, OU MÊME
UNE DEMI-JOURNÉE ENTIÈRE dans un site dont la
vocation est la vie en extérieur, le contact avec la
nature, et où le tourisme repose sur le bien être,
la villégiature et la randonnée! => CONFLIT
SANS ISSUE.
RAPPEL
SUR LES SOLUTIONS IMAGINÉES POUR LES CIRQUES.
A- TRANCHE HORAIRE DE 2 HEURES PAS PLUS? (de 7H à
9H du matin)
Dans les caisses de résonnance aucune trajectoire ne
résoud le problème de pollution sonore
généralisée: la seule solution de
réduction possible était de limiter entre 7 et 9h
l'ouverture au trafic aérien de loisir et tourisme
motorisé ce qui revient à encore tolérer 2
heures de bruit important ruinant encore les randonnées
véritables commencées tôt.
Pourquoi 7H à 9H et pas d'autres tranches horaires?
- Par ce que c'est la seule tranche horaire où une
météo stable ne désorganise pas les
trajectoires et laisse possible un pilotage plus discret
- par ce que tôt c'est finit, mieux c'est pour
démarer une journée (attendre que ça passe
pour sortir tranquille et caller sa journée sans avoir
à gérer une pollution sonore chronique dans la
nature, ou même son jardin). On a perdu le début de
la matinée, ce qui est déjà dramatique pour
la decouverte des lieux pour les randonneurs qui se lèvent
tôt, mais il reste encore la journée pour "vivre".
Ils n'en veulent pas, ça seraient réduire leur
activité: ils veulent pouvoir voler au moins 6 heures par
jour (À l'extrême rigueur arrêter à
midi), voire toute la journée, pour pouvoir revenir des
restaurants, faire les déposes à tout heure de la
journée, voir le coucher du soleil...
B
COMPACTAGE TEMPOREL PASSAGES GROUPÉS
Entre 7 et 9H, pour éviter 2
heures de bruit important et continu: compactage
de l'emprise temporelle en groupant les passages:
plutôt 3 périodes de "tous en même temps"
jamais prolongées plus que 5 minutes que 2 heures non-stop
l'un après l'autre. De sorte que le bruit ne soit pas
continuel.
BIEN SUR, IL NE S'AGIT PAS LÀ DE VOLER "TOUS EN MÊME
TEMPS N'IMPORTE COMMENT => RISQUES D'ACCIDENT.
Le vol groupé demande une organisation, les appareils
volants en interraction entre eux, en escadrille certes
étalée, et à vitesse réduite.
DÉJÀ en 2021 des ULM le font, par 2, ce sont comme
par hasard les moins bruyants.
Le vol par escadrille est MOINS BRUYANT par ce que ce qui fait le
plus de bruit ne peut plus être perpétré: on
n'est plus à vitesse maximale, on ne fait plus de
changement brusque de trajectoires. De ce fait, plusieurs
appareils qui auraient rempli les lieux d'une pollution sonore
répétée sur plus d'une heure passent en
quelques minutes, sans faire plus de bruit.
Dans
l'idéal, on pourrait réduire à 20 minutes le
bruit distribué, en 2 fois 10mn ou 3 fois 7 minutes
de bruit lors du passage cordonné de norias
d'aéronefs,a pollution sonore ne serait pas plus intense,
et sa durée cumulée, divisée d'un facteur 10.
Ils ne veulent pas, et encore moins, car, si en plus de limiter
l'emprise horaire on doit se mettre en groupe, si ils ne
réduisent pas l'activité, le meeting serait plus
impressionnant qu'un défilé militaire ou qu'une
opération anti-incendie avec les canadairs,
ça serait organiser des essains d'aéronefs
cumulant une centaine de survols par groupe de 20 à 30.
Le risque de collision pourrait être évité en
étant raisonnable sur la quantité, et en
adoptant des trajectoires à sens unique, ce
dont bien sur "LIMITER", ils ne veulent pas.
NE PAS ÊTRE "À FOND"?
La vitesse des hélicos
"bruyants" à CILAOS est environ 250 km/h
le vitesse de moindre nuisance serait plutôt entre 150 et
180km/h
Note sur les fameux
hélicoptères à fenestron.
En distance maximale le H130 doit respecter la vitesse
d'endurance maximale de 149km/h (606km en 4h04): c'est
à cette vitesse que l'hélicoptère est le plus
"discret" (c'est aussi la vitesse de moindre puissance).
Vitesse maximale 237km/h
La vitesse de traversée de
CILAOS constatée: 230 à 260 km/h quand le vent les
pousse: il sont à fond (et
cela demande pas loin du double de puissance, donc de conso/h)
La consommation en litre par heure à puissance maximale est
rarement communiquée!
Les nuisances, c'est d'abord de
l'énergie disspiée, sous forme de vibrations et
bruit de voilure. La solution primordiale de moindre nuisance
est la solution d'utiliser la moindre puissance pour traverser une
zone sensible, sans descendre (car descendre fait dissiper de
l'énergie, à moins de descendre à taux de
"chute" minimale).
L'augmentation incroyable des
nuisances depuis l'usage des hélicoptères de type H130
(nouveaux hélicoptères) provient peut être du
fait qu'on les utilise en mode de croisière rapide,
pour voir encore plus de choses en le moins de temps possible (peut
être 30 à 50% de plus de parcours)... cet
hélicoptère devrait être un grand progrès
en nuisances sonore par rapport aux anciens, mais si on les conduit
comme des brelles c'est encore pire que les anciens, en raison de sa
plus grande puissance et d'une optimisation plus pointue: un
instrument de "musique" à accorder.. sinon, et bien ça
joue faux et fait des couacs..
C- Arrêter les
PRESTATIONS COURTES
, et conserver seulement des trajectoires à sens unique
à différentes altitudes selon catégories
d'aéronefs, associé à
a-- jamais effectuer un demi tour dans un cirque et pour
ajuster un cap, trajectoire le plus possible à
grand rayon de courbure voire rectiligne, lors de la
traversée des cirques
b-- jamais, également prendre l'air pour effectuer une
prestation courte mais au maximum toutes les heures pour une
visite des 3 cirques, + le volcan
Pour le bruit, mais AUSSI POUR DES QUESTION DE
SÉCURITÉ.
Ils
ne veulent pas, par ce que les prestations courtes
étaient le must pour augmenter l'activité à
bas prix.
Pour
rappel, ce sont ces prestations, en plus de l'explosion du
trafic d'ULM qui ont explosé au delà du
tolérable la pollution sonore.
Cela contre aussi l'idée de faire plus cher pour moins de
trafic de sorte que l'activité, élitiste, ne
devienne pas envahissante. Ce n'est pas "juste", "tout le monde
doit pouvoir le faire", ce qu'ils veulent tous, les élus et
politique compris c'est banaliser l'hélico et l'ULM avec
des nouvelles hélistations avec des nouveaux
aéroports des circuits de visite variés,
personalisés, permettant à tous de se passer du
réseau routier, et dans des budgets accessibles à
tous les touristes, que tous les touristes puissent le faire (ils
sont 600.000 par an, bientôt un million) et aussi, que ce
soit accessible à une grande partie de la population
réunionnaise (bientôt un million, pour quelques
week-end par an).
Volonté qui correspondrait à décupler le
trafic actuel (de 65.000 mouvements par an 2019, atteindre 500.000
mouvements par an d'ici quelques années, avec des nouveaux
aéroports et des nouvelles hélistations: ce ne sont
pas bien sur des chiffres annoncés, mais cela viendra
naturellement, si c'est populaire, et ça serait "un
minimum")...
Pour illustrer gravité de la
nuisance des nouveaux hélicoptères de type
H130, témoignage en vidéo à SALAZIE
Les nuisances se sont ainsi "étalées" sur les
3 cirques, pitons et remparts...
- LES PRESTATIONS COURTES et
l'explosion du trafic d'ULM (bruit plus tard en matinée)
sont ce qui a déclenché le conflit à partir
de fin 2014, en poussant au delà de la possible
tolérance le bruit aérien.
LES
PRESTATIONS COURTES + LES DÉPOSES provoquent
l'essentiel de la pollution sonore de 9h30 à 16h.
La tranche horaire 10h à 16h est la plus impactante en
zone non habitée car elle revient à verrouiller la
possibilité d'accès à la nature en paix, en
plus du sacrifice de la matinée (la pollution sonore
matinale a retiré le "sens" de se lever tôt pour
faire une grande randonnée). Cette destruction du calme
dans la nature est une tragédie dans un Parc National et
ses zones limitrophes.
LES HÉLICOPTÈRES
À FENESTRON construits par AIRBUS et de type EC130B4,
H120, H130, ont aggravé cette situation: ces
hélicoptères font beaucoup plus de pollution
sonore des lors qu'ils font des virages et des descentes,
et aussi ils s'entendent beaucoup plus longtemps lors d'un
éloignement.
LES PRESTATIONS COURTES DEVRAIENT ÊTRE INTERDITES!
L’article 7 de la loi du 31 décembre 1992
relative au bruit dispose : « en
vue de limiter les nuisances résultant du trafic
d’hélicoptères dans les zones à
forte densité de population, il est interdit
d’effectuer au départ ou à destination
d’aérodromes situés dans ces zones des
vols d’entraînement ainsi que des vols
circulaires avec passagers sans escale touristique de
moins d’une heure.
À l’occasion des survols des
agglomérations qui ne sont pas situées dans des
zones à forte densité de population, les
hélicoptères doivent se maintenir à une
hauteur minimum au-dessus du sol. Ces dispositions ne sont pas
applicables aux transports sanitaires et aux missions urgentes
de protection civile ».
"passagers sans escale touristique" CONTOURNÉ pour
certaines prestations courtes telles que pour
déposer à Grand Bassin ou Bras de la Plaine. En
revanche, les boucles de 10mn sur CILAOS sont bien
concernées par ce texte. La multiplication
prévues des hélistations permettrait un tourisme
aérien modulaire, aller de sites en sites par "sauts de
puce", pour le prix d'un taxi routier, mais avec la vue, sans
embouteillages, et en quelques minutes au lieu de quelques
heures de trajet, le pied total, pour "visiter l'île
plus facilement, plus intensément", et avec du bruit
intense surtout, bruit dont "tout le monde se fout qui ne
gêne que quelques malades"...
LA NATURE N'EST PAS "HABITÉE"
ALORS ON S'EN FOUT ET CES LOIS PEUVENT ÊTRE
DÉTOURNÉES, CILAOS n'est pas une zone
densément peuplée, c'est "de la nature" avec
juste un village "de moins de 2 miles de large"... on va donc
concentrer les nuisances un max en survolant des zones "peu
habitées", que sont les cirques, pitons, et remparts du
PARC NATIONAL effectivement "à faible densité de
population"... cherchez l'erreur.
PARC
NATIONAL à 1000 pieds/sol, et
non 1000m/sol "ça a passé
alors que pour les ULM la limite 40km
exprimée
en 40 miles-nautique n'a pas
passé -> touriste mis en double commande et
légalement "élève pilote" pour la
faire sauter.
Tous les coups sont permis... en attendant
des nouveaux aéroports à moins de 40km
à la fois des volcans et des cirques.
D- Problème de CILAOS et par extension des 3 cirques.
1- ils sont habités, la pollution sonore concerne donc
la vie quotidienne
2- leur richesse est en grande partie leur cadre et la
sérénité des lieux: la pollution sonore
dégrade non seulement la qualité de vie, mais la
qualité de séjour qui fait la valeur
touristico-économique des lieux.
3- leur géographie et leur aérologie décuple
l'impact des survols motorisé: ça résonne, et
les turbulences augmentent le bruit à la source.
4- leur
aérologie-géographie rend très
aléatoire les mesures classiques de réduction des
nuisances sonores: ce n'est pas une question de trajectoire ou
d'altitude, mais essentiellement d'emprise temporelle.
E-
Problème GLOBAL.
1-
Le travail de réduction de la pollution sonore n'est pas
une problématique d'aérodromme, mais globale
à toute l'île: l'impact étant lié
surtout au vol "panoramique".
2-
Ce n'est pas qu'une affaire de
limite en décibels, c'est SURTOUT un problème
de cumul temporel de pollution sonore d'émergence
spectrale significative (juste le fait qu'on
l'entend longtemps et qu'on se fixe dessus par ce que le bruit
contraste par rapport au paysage sonore)
3- La pollution sonore est quasi
toujours, ici, le fait de voilures tournantes (hélices et
pales), ce n'est pas de la pollution sonore par bruit rose.
L'émergence spectrale est beaucoup plus forte
même si le niveau sonore est "peu élevé" et
"réglementaire".
4-
Alors qu'on a affaire à une
véritable invasion, qu'on a perdu 4 à 6 heure de
quiétude dans les espaces naturels , l'activité
est en pleine explosion, les nuisances s'étendent,
on va dans le sens d'une pollution
sonore moins spectaculaire (moins d'hélicos et
d'ULM en rase mottes ou en pilotage de combat), mais aussi et
surtout vers une pollution sonore "de
fond" (plus de 4 heure de présence dans le ciel)
d'aéronefs "au loin", qui cependant entretiennent "un
fond sonore qui vous suuit partout dans la nature"
ÇA
COINCE SUR LES POINTS:
A "pas question d'ajouter des contraintes, ça limiterait la
flexibilité des prestataires"
C
"les prestations courtes sont le nouveau produit à la mode
qui a plus de succès et rend accessible ces prestations aux
petit budgets
D
"personne ne se plaint, les touristes ne s'en plaignent pas, et
parmis les habitants à part quelques malades qui devraient
habiter ailleurs que dans des zones touristiques"
E on applique à la lettre tout l'arsenal
réglementaire et son vide une fois en dehors des zones
proches des aéroports.
Quoi répondre à cela?! dialogue de sourd qui
mène à une guerre sans fin, d'où la
situation de blocage qui est peu à peu en train d'amener
les collectifs d'associations à se détourner des
tentatives de négocier pour porter plainte plus haut et
oeuvrer à "l'hélico-basching".
Pendant
ce temps les bases aériennes se
concentrent à Pierrefond pour une accessibilité plus
rapide et plus massive sur CILAOS (avec une mode des prestations
courtes tel que 10mn de vol sur CILAOS, n'importe quand).
LE
TOURISME AÉRIEN occupe toute la matinée,
envahi toute la nature, vide les forêts de leur chant
d'oiseaux et détruit la sérénité des
lieux,
Sacrifier la matinée
entière et conserver que l'après midi?
Imaginez: si vous ne voulez pas vous exposer chroniquement
à cette pollution sonore, la journée démarre
à midi mais il est assez rare, dans les cirques que la
météo soit plaisante une bonne partie de
l'année: il n'y a plus de vie possible au calme par beau
temps, c'est presque la situation actuelle qui nous a mené au
conflit.
Couper "la poire en deux" n'est pas leur donner la
moitié de la journée.
"Proportion
équitable"? Les touristes qui volent
représentent un dixième des touristes. Ils
devraient pas s's'octroyer les lieux plus que le
dixième du temps soit, au plus 1h15
Par rapport à la population? Les personnes qui ont
construit leur vie sur le loisir et le tourisme aérien
ne sont même pas 300... ils impactent directement la
moitié de la surface de l'île à eux seuls,
privent presque un million d'habitants de la découverte
au calme de l'intérieur de l'île, et impactent au
quotudien environ 40.000 habitants (3 cirques, litoral).
Toute
la population en profite?
Si toute la population faisait son tour à chaque
génération une fois (à peu près 1
million tous les 20-30 ans), cela signifie pour tous les
autres la privation du calme dans la moitié de la
surface de l'île naturelle durant un quart du jour...
chaque jour, durant 20 à 30 ans!
L'élite profitant des airs fait payer un lourd
préjudice avec un rapport numérique et temporel
qui démontre que leur sacrifier "la moitié" rien
que pour eux n'est pas juste! Ce n'est pas comme "les voitures
ou les motos"
,