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Survol de l'île de la Réunion,
Sur LE CIRQUE DE CILAOS,
protocole d'évaluation de la nuisance occasionnée.



LA SURDITÉ PSYCHIQUE, SEUL MOYEN DE "PASSER OUTRE" POUR "VIVRE NORMALLEMENT"..
QUAND C'EST À CE POINT: LES "GENS N'ENTENDENT PLUS".


Il est bizarre que plus il passe d'avions et d'hélicos, plus les gens nient les entendre...


À st Louis, Petit Serré, La Rivière, les gens se plaignent facilement "il y en a un tout les quart d'heure", "il y'en eu 6 à la suite"... ce qui est beaucoup moins que les 10 passages par heure 2 à 4 heures de temps, ou les 25 à 40 cumulés à Cilaos qui de surcroît résonnent bien plus.

À Cilaos on affirme plutôt "ça a toujours été comme ça le bruit dérange pas à moins moins la fait l'habitude, faut pas empèch zot travail, nous à CILAOS nous sommes tolérants.."

Les touristes prennent "argent comptant" CILAOS comme un parc d'attraction fondamentalement "bruyant" par ce que "c'est le tourisme qui fait vivre l'île" (revoyez vos comptes: tourisme = le tiers des autres DOM, environ 3% du PIB, et Tourisme aérien, environ le 20 eim: 0.15% du PIB)

Faire le survol de l'île "réconcillerait" avec le fait de supporter le bruit, le rêve paraît accessible tant la publicité, la télévision, les images et cartes postales ont innondé le quotidien.

Il faut PENSER pour évaluer le coût incroyable de cette possibilité.

2 heures par jours de nuisance sonore pendant 20 ans dans les hauts de l'île pour pouvoir le faire 1h tous les 20 ans, d'ici 20 ans les marmailles venant de naître auront l'âge de monter dans un hélico, et la population de l'île sera de 1 millions de personnes..
Il faut
20 ans pour transporter 1 million de personnes dans des hélico de 6 places à raison de 23 survols par jour, soit un peu plus de 2 heures de rotation fréquence 10 passages par heure: équivalent de la situation moyenne déjà observée avec 50.000 clients par an)

On pourrait aussi évoquer un "syndrome du bourreau": les "victimes" de nuisances trop importantes deviennent fatalistes, dans un combat inconcevable car perdu d'avance. Ils préfèrent se mettre du coté du plus fort et croire à la pousuite du scénario le pire,  soutiennent alors un discours à l'avantage du plus fort: "ouvrir la bouche" dans le contexte Réunionnais c'est subir une omerta, être isolé, ignoré, exclu de tout réseau social et perdre toute possibilité d'avantage.
Cela venant en plus de l'effet des subtiles manipulation via "guerilla-marketing" (publicité déguisée en doccumentaire, publicité qui sort de son cadre, marketing "viral", et composante importante: l'utilisation de l'identité créole).

"C'EST PIRE AILLEURS alors ici ce n'est pas un problème"


proverbe: "avant de balayer chez les autres il faut d'abord balayer devant sa porte": quand ici-même le "dossier" est trop lourd, alors on dévie en s'appitoyant sur quelque chose de similaire ou pire qui concerne pas aussi directement le ressenti direct..



 Cilaos est une ville bruyante plein de voitures déjà, où l'attraction N°1 n'est même plus la randonnée, mais plutôt... LA ROUTE (à faire en moto, ou voiture un peu tunning en pérarandant bien, et comme on arrive pour le restaurant, quand les hélicos ont fini le bal ça ne gêne absolument plus...
 quoique justement cela change, car avec l'étalement de la nuisance sonore en seconde partie, le bruit gâche de plus en plus les promenades de ceux qui ne couchent pas à CILAOS et y viennent tard.

Sinon il est simplement du a une "mauvaise foi" spontanée pour NE PAS GÂCHER le plaisir de séjourner ou vivre ici... Ou simplement Pour ne pas se mettre "en conflit" avec soi même (le vrai SOI n'est pas forcément le "MOI" issu de la projection en soi d'un idéal de société).. et les autres.

--- seuil dangereux pour des personnes en thérapie-- précision.


HYPOTHÈSE PSYCHOLOGIQUE


il faut, au dessus de ce niveau d'exposition 3 ET A FORTORI 4 --4-- constat "PROBLÈME: prive de l'extérieur un moment, car trop gênant durant un temps"
une introspectio
n pour admettre que c'est devenu une "nuisance", admettre le coté "négatif" alors qu'il est à priori plus simple, plus sain, moins compliqué d'éviter de se prendre la tête, de "faire l'habitude et d'être tolérant".

Il est besoin d'un certain travail de prise de conscience (travail d'introspection) remettant en cause des stratégies d'adaptation associées à l'idéal d'être une "personne gentille et tolérante".
À première vue il est désastreux d'admettre le problème (travail sur soi, pour accepter de se "rendre malade" et en plus devenir "chiant et intolérant", rien que ça: dur!)
.
Annexe: ne pas "en faire une maladie" rend réellement malade.



Dans une échelle de temps plus courte (pour le touriste) admettre la réalité du problème expose à "gâcher" son ressenti et surtout de casser un rêve déjà construit qui se concrétisait: aller dans "les tropiques", dans la "france d'Outre Mer, faire enfin un rêve d'enfance, une "aventure exotique au naturel".
Admettre fait aussi culpabiliser de faire soi-même le survol de l'île, ou de simplement rêver soit aussi de le faire, ce qui est tentant vu l'innondation de prospectus incitant à survoler l'île..

Ce fait entraîne une résistance à admettre la réalité du problème quand bien même on en est victime!

Ce contexte là installé dans tout un peuple rend très difficile D'EN PARLER, D'EN DÉBATTRE, C'EST LA DÉBANDADE

Ainsi, les lobbies du tourisme aérien ont officiellement un DÉSERT à survoler et à exploiter: à CILAOS, et dans les cirques... "IL N'Y A PLUS PERSONNE"..

Réunionnais Il y a une peur de dénoncer un comportement néfaste d'une entité quelconque (personne ou entreprise) car il est vécu et expérimenté que de se fâcher avec qui que ce soit revient à être fâché "avec 50 personnes" ou plus (personnes qu'on ne connaît même pas directement et dont on craint l'inconnu): en bref à être banni de tout un réseau social sans être en mesure d'en estimer les conséquences, et craindre de se faire fermer des portes: peur de la conséquence sociale "d'ouvrir la bouche": pas de plainte ouverte, omerta sur le sujet, crainte réelle de choses comme "ça":
- pas pouvoir placer ses enfants dans telle école de telle commune
- pas avoir le permis de construire
- ne pas obtenir la concession sur un terrain agricole ou la perdre.
- ne pas avoir accès à l'hopital de sa commune
- se faire agresser et tuer et "jeter dans la ravine".

Touriste: on est venu pour se détendre,
Le plus simple est donc de "ne pas le savoir".
le pays n'est pas le sien, on ne va donc pas investir de l'énergie à faire des démarches pour améliorer quelque chose qui n'est pas chez soi, simplement, si on est déçu, on reviendra pas, sans faire l'effort, la démarche de se pencher sur le pourquoi, le communiquer (c'est tout un travail)... Le désamour entraîne un "abandon dans le silence"... L'abandonné (la destination Réunion) n'en sera pas informé..





Ce phénomène de déni, ou d'inconscience de cette situation, hors surdité physiologique,  est peut être du aussi du à un effet de pyramide Maslow.


Il est plus aisé de répondre à l'idéal d'être gentil, concilliant, tolérant, et sain d'esprit que d'être sensible au bruit et "malade". On se défini d'ailleurs comme "malade" à la Réunion, si on craint le bruit, si on a des problèmes avec ses voisins à cause de "sa maladie"... L'attitude courante est donc de prendre des cachets et de "faire l'habitude", et de ne rien dire, voir même, en cas d'enquête soutenir que "ça ne gêne pas" (même pour des bruits de voisinages tels que tapage nocturnes répétés des dizaines de fois par an).

Typique de la défense psychologique: dévier de la question de ressenti pour se protéger par une pensée construite et conjuratoire qui, au fil du temps a fait totalement oublier le ressenti alors devenu inconscient: la phrase clef étant souvent "je me suis fait une raison", "ça fait partie des règles du jeu ici", "c'est bon pour le tourisme", "nous à CILAOS nous sommes TOLÉRANTS", "il faut pas empèch travail à zot", "sans hélicoptères il n'y aurait pas de tourisme"


La banalité d'exposition a des niveaux plus élevés que le seuil de gêne rend normal la défense psychologique.

Officiellement donc, une enquête sans instrospection aboutit à "ÇA NE GÊNE PERSONNE, ET PERSONNE S'EN PLAINT" et cela soutient avantageusement le lobby du tourisme aérien.

Ce phénomène est exacerbé à la Réunion car les personnes sont toutes très "gentilles" et disent en priorité ce que l'on veut entendre au LIEU D'AFFIRMER LEUR RESSENTI: une telle enquête est ainsi facilement orientable,  à sa guise!

Peut être que en corse cela aurait été différent: les bases d'hélicoptères bruyants auraient explosé mystérieusement durant la nuit.










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annexe.
Ne pas accepter de "se rendre malade"... a pour conséquence... de devenir réellement malade: tout ressenti bloqué, refoulé, demande une charge somatique: ce qu'on refuse de sa concience est alors géré somatiquement "la somatisation court-circuite la pensée".

 Pour être une personne gentille, tolérante, qui respecte tous les idéaux sociaux, qui est aussi "bon vivant", c'est au corps qu'on demande d'encaisser "la charge", c'est pour cela que les gros paraissent moins atteints de problèmes psychologiques.
 
La maladie visible n'apparait cependant que une fois une certaine capacité dépassée: les personnes qui ont beaucoup de ressource ne les manifestent pas ou tardivement et être gros et gras est même normal dans notre société (quand on n'a pas de stress psychologique à gérer, on ne surbouffe pas pour compenser et on ne connaît pas de problèmes de métabolisme).

 De ce fait, le surpoids, la compensation sur les drogues sociales, les sucreries, devenir un peu physiquement impotent et en mauvaise santé, est le prix à payer, souvent accepté car c'est devenue une normalité (40% des personnes en surpoids en France) et bien sur, l'ensemble de choses qui conduisent là sont toute entremêlées et on ne peut plus dire que c'est du à ci ou à ça. La véritable raison, ce qui influe le plus est la charge affective profonde, la frustration affective liée à l'histoire de la famille, l'enfance, la sexualité, la sécurité dans les relations, qui sont les véritables groses sources de stress, donc les effets sont si fluctuants suivant les cas, que pour le même stress environemental, les personnes sont très inégales en résistance.
Pour le cancer ont admet souvent l'équation 1 tiers de génétique, 1 tiers environnement, 1 tiers psychologique (somatique) mais on peut considérer l'environnement comme le reflet de la société dans lequel on vit, à l'image de ce que nous sommes...