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dossier-helico
problématique hélico en "bref"
l'ULM
peut paraître une solution "écologique" à l'hélicoptère: il n'en est
rien car si vous êtes nombreux il faut 18h d'ULM et 30h de gyrocoptère pour remplacer 1h d'hélico. N'optez donc pas pour l'ULM si vous culpabilisiez du bruit de faire de l'hélico.
Si votre choix d'origine est bien l'ULM, tentez au moins une stratégie de minisation de nuisance si vous le prenez (depuis St-Pierre surtout).
La solution de l'ULM (gyrocoptère exclu, voici pourquoi) serait viable si le tourisme aérien était
confidentiel (moins de 3000 touristes/an) et que d'emblée, il soit fait
le choix de ne survoler les cirques qu'en descente moteur coupé, ce qui
est techniquement possible.
Le gyrocoptère a une faible finesse de vol, ne peut pas planer pour
retourner au terrain car c'est celle d'un hélicoptère en autorotation:
il est en insécurité "hors cône de vol" dans les cirques, et même au
dessus du volcan, même si il crash a faible vitesse et pose court..
Et pendant que les requins ont tué 24 personnes.... (25, ils ont marqué un point en février 2017)
l'ULM s'est montré bien plus dangereux que l'hélicoptère, avec
11 accidents mortels en 10 ans (2005 2015), le tourisme aérien a tué
encore bien plus que les requins, si l'on considère le nombre de
pratiquants et le temps passé en situation!
Le 23 février 2017, alors que les ascendances sont violentes et que les
nuages cumuliformes commencent à fermer la sortie de Cilaos, un ULM
tournait encore dans des conditions aéronautique particulièrement
dangereuses...
Intéressant de compter les morts à travers les articles de presse