Il faut préciser que la tranche horaire perturbée peut considérablement
varier à fréquentation égale (nombre de passages égal) selon
l'organisation des survols QUI ACTUELLEMENT NE RESPECTE PAS UN CADRE
HORAIRE... Le rapport "nuissances provoquées pour le nombre de bénéficiaire" est énorme...
En fin 2013 la nuisance sonore a ainsi occupé pratiquement 5h de temps
toute la période touristique et 2 à 3 heure autrement, ce qui prend
déjà "tout le bon" de la matinée, cela pour une centaine de touristes
environ visitant par les airs. 10 touristes en ULM correspondent à 1
heure de nuisances sonores continue empêchant déjà le calme en
montagne, tandis que 60 touristes imposent une heure de rotation
d'hélicoptères, à un niveau sonore tel que ça rentre dans les maisons
en dur....
ULM à 3km de distance (qui
vole au dessus des Salazes et à 3000m d'altitude= comme un coupe herbe
à fil à 50m à Cilaos-3 mares, nettement audible dans un coin calme,
même en ville hors de la seule rue passante et commercante de Cilaos,
durée du passage 6 minutes pour un touriste.
Hélicoptère à 3km de distance qui vole à 2300m d'altitude = comme un moteur de pelleteuse ou de camion à 30m de distance...
durée du passage 3 minutes pour 6 touristes.
De plus en plus, les prestations deviennent variées: au temps où
les hélicoptères faisaient tous plus ou moins la même prestation ils
passaient relativement groupés, et il n'y avait presque pas d'ULM, mais
ça a changé avec la multiplication des formules, ils tendent à
passer non pas par groupe de temps en temps, mais en continu et tout le
temps et quelques ULM empêchent le calme de s'installer car leur
passages n'en finissent pas de durer: une circulation constante s'est
installée il n'y a plus de réel répit.
La
pire configuration est celle où l'on observe des passages isolé entre 4
et 15mn d'intervalle:
20 à 50 passages par jour sacrifie alors carrément une demi-journée,
mais même en cas de faible fréquentation seulement 3 fois un seul ULM
peut "colmater", par un bruit de moulin agaçant, de grands moment de
répis (parfois 15mn par ulm!) empêchant de profiter du calme épargné
entre les passages brefs d'une "poignée d'hélico" (moins d'une
dizaine), en tel cas pour moins de 20 touristes en l'air (6 par hélico,
1 seul par ULM), la journée est tout de même foutue.
La moins pire est que tous les
aéronefs passent en peu de temps, c'est "apocalyptique" et gênant
sur le coup mais ensuite c'est fini.
- TENIR COMPTE DE L'AMPLIFICATION LOCALE
Plus de 10 fois la nuisance sonore durée-intensité d'un passage isolé
par rapport à une situation de plaine: les échos multiplient par 3 à 4
le nombre de sources sonores apparentes (spatialisation, c'est comme
toujours plusieurs survols en même temps), mais aussi et surtout, la
durée de bruit d'un passage est multipliée par 6 environ: un
passage isolé dans un cirque (cas extrême) a un impact de 10 passages
isolé en plaine.
LA SPATIALISATION
Le fait que le son proviennent de plusieurs sources apparentes à la
fois augmente la gêne à niveau sonore équivalent (les reflets sonores d'un seul hélico sur les remparts), augmente
la nuisance sonore par délocalisation des sons (effet de stéréo
envahissante qui "couvre plus" l'espace: le son vient "de partout") et à cela s'ajoute la
dispersion des fréquences
(plus de fréquences masquant les
autres sons de l'ambiance, qui brouillent plus les oiseaux, la musique
ou la parole). Même si le bruit n'était pas plus fort en décibels
mesurés (en intensité absolue), le fait qu'il soit spatialisé et
multiplié par les échos le rend plus gênant (c'est l'effet de
résonnance dit "réverb" très utilisé dans la musique
pour faire "porter" plus fort une voix de chanteur ou des instruments
sans augmenter le volume)