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tourisme-aerien-la-reunion.html
En
gros, vu dans les locaux de l'UNESCO à Paris un papier affublé en bas
du drapeau Français il était écrit, quasiment mot pour mot en bas de
cette lettre estampillé république française:
"l'impact du survol touristique de la
Réunion est minime par rapport au service rendu de voir la Réunion
depuis le ciel, seul 3 oiseaux sont succeptiles d'être impactés
négativement: le tuit tuit, le pétrel de barrau, et le pétrel noir."
C'était dans le contexte de la
création de cette lettre plutôt vrai... quand les survols étaient
occasionnels dans le cadre d'un tourisme confidentiel, en 2007 2009
avec 4 survols par matinée selon témoins, en tout cas bien moins
qu'avant 2009, c'était vraiment CALME: le bruit était présent
occasionellement seulement.
Les données ont changées: ce n'est pas un bruit fort exceptionel qui
terroriserait des oiseaux le NOUVEAU problème: ils n'ont pas peur du tout...
c'est la pollution sonore sans sa durée: pendant laquelle un bruit installé "urbanise" les forêts
primaires, la durée pendant laquelle le ciel est confisqué par les
aéronefs, la durée pendant laquelle leur chant portent moins loin....
Que pensez vous de l'oiseau la vierge
en particulier qui ne se rend jamais en millieu urbain, qui communique
de loin et arrête de se manifester longuement en présence de
vibrations? Il peut
décaler son activité du matin vers l'après midi, alors qu'il est
manifeste qu'il y a interraction entre cet oiseau et le merle maurice
qu'il chasse, en préservant ainsi la forêt de ce terrible prédateur de
la faune et flore locale qui mange les fruits avant maturité, et les
oeufs de nichés d'oiseaux locaux. Que pensez vous des mimes du merle
péi qui
prend des heures à se construire entre des oiseaux éloignés et dont le
chant tend à se simplifier? les merles péi chantent encore... Mais leur
chant pert en richesse: c'est une perte de beauté du paysage
acoustique, une perte d'une catactéristique d'un oiseau unique au monde.
Enfin, que pensez vous de la confiscation du territoire des papangues,
nombre divisé par deux en 20-30 ans pour 250 couples au monde au lieu
de 600. Ces
rapaces habitués à prendre une collonne d'air chaud jusqu'à grimper au
delà de 2800m d'altitude n'ont plus la quiétude pour prendre leurs
ascenseurs thermiques le matin, au lieu de grands parcours, ils font du
vol à voile à
plus basse altitude, limités dans leur usage des ascensceurs durant le
passage des hélicos, et tant que le bruit
dure ils ne peuvent plus communiquer de loin par leur cris, parcourent
moins de territoire, interagissent moins entre eux, ce qui a
probablement des conséquences sur la santé de leur population..
Quand ça se calme le soleil s'est caché, il n'y a plus les ascenseurs:
ils ne rattrapent pas l'après midi ce qu'ils n'ont pas fait le matin,
ils ne volent donc plus de la même manière, en particulier dans les
cirques qui étaient l'espace privilégié pour exprimer leur qualité de
vol à voile....
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