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dossier-helico
problématique hélico en "bref"
PÉTITION association "Taille vent".
1 C'est si fort qu'on ne peut pas s'en protéger, (hélicoptères toujours audibles à l'intérieur même avec de l'isolation phonique)
2 dure si longtemps qu'on perd une partie de la journée: la bonne,
(hélicoptères mais aussi ULM) celle qui correspond à la météo proprice
pour faire une activité d'extérieur au calme. Attendre que ça passe
signifie attendre l'après midi.
Et la conséquence de cette invasion de bruit dans les lieux les plus retirés de l'île:
3 Le tourisme se modifie selon cette nuisance:
4 "tout est perdu" Rien ne semble annoncer une possibilité de changement.
1 - Un bruit très intense lors de passages très bruyants et fréquents (au moins 10 par matin),
Même à l'intérieur des cases la nuisance est perceptible et ceux qui recconnaissaient ce
problème était les mères de très jeunes enfants (les bébés ne dorment pas assez)... et les
personnes âgées (qui n'ont pas contracté de scotome auditif en
écoutant la musique à fond, qui ont besoin de repos, qui ont travaillé dans le calme, dans le temps lontan
sans s'exposer à de fort bruit de moteur et ont du coup conservé leur audition).
2 - Un bruit de fond très prolongé qui envahit la nature:
déjà la période de survol dure désormais près de 6h,
chaque passage, fort ou faible, prend au moins 3mn, pour traverser de part en part l'enceinte circulaire de CILAOS, et pour les
ULM plus lents, entre 7 et 15mn: Multiplier cette durée par 20 à 50 passages
rarements groupés et cela occupe au totale plus d'une centaine de
minutes.
Il fut un temps où cette nuisance était "contenue" entre 7h et 9h et
parfois, entre 16h et 17h, mais cela a "sauté", il ya de nouveaux hélicoptères
et des avions tout le temps qu'il fait beau: de 6h à 12h, et parfois,
encore l'après midi si le temps dégagé était prévisible: on ne peut
donc pas compter sur des horaires, mais seulement le mauvais temps ou
le risque de mauvais temps.
3 - Touristes
et habitants résignés et fatalistes: c'est du fait de cette ambiance une annulation
pure et simple de l'écotourisme, devenu impossible.
Les touristes n'ont pas contracté cette surdité généralisée
comme
la plupart des Réunionnais... Ils entendent bien ce qui se passe,
l'acceptent par ce que pour eux c'est occasionel
Mais ça casse l'ambiance et sélectionne plutôt les touristes "de
station balnéaire" qui passent à Cilaos sans rester, ni même acheter
sur place, ce qui courtcicuite
l'économie locale.
Cilaos reste fréquenté, mais en profite probablement moins
économiquement, le marasme social qui résulte de ce manque de travail
(près de 60% de chômage) dégrade l'ambiance sociale.
4 tout est perdu?!
On
peut le croire: car tout va pour le mieux du coté des
compagnies d'hélicoptères:
sans le soutien de véritables
médias des opposants "aboient" et "la caravane passe".
On cumule les découragements successifs en allant de défaite en
défaites répétée, on se résigne à s'adapter aux horaires des hélicoptères, à
subir, ça et autres choses, ou l'on quitte les lieux.
Tout cela étant mélangé à d'autre problèmes de fond comparables autour
de "la politique de clan" qui mine le moral et pousse la population
dans des problèmes plus graves encore plus terre à terre que la
quiétude dans la nature...
- Rythme de progression:
on table actuellement sur 180
à 220% tous les 3 ans, ce qui prévoit en extrapolant la tendance actuelle, le double d'ici 2020,
sans même l'apport du tourisme
chinois qui pourrait doubler encore le nombre de survols: ça pourrait nous mener à plus de 100 survols/matin.
Mystère: comment se fait t'il qu'à Teneriffe ce n'est pas le bordel avec 10 fois plus de touristes par an qu'à la Réunion?
