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plus jamais ça!


LE PRÉJUDICE CONNU DU BRUIT AÉRIEN.

Bruit AÉRIEN: sa particularité est qu'on ne peut pas s'en éloigner, il faut le subir, à moins de pouvoir se retirer dans une habitation isolée. Hors, on est dans un pays où en principe, on vit dehors..

Sur la base des formules d'estimation du préjudice donné par l'ADEM, nous aurions un chiffre pour le préjudice annuel de CILAOS: Environ 1.5 million d'euros par an, ou plutot plus...
Cette estimation n'est rien que sur le plan sanitaire: en effet, être  soumis à cela c'est comme être riverain d'un aéroport qui tournerait intensivement une demi-journée quasiment tous les jours.

Le préjudice supplémentaire est en réalité incalculable: c'est tout simplement l'identité de CILAOS qui est perdue, Cilaos n'étant plus un lieu "où il fait bon vivre", à cause de ça....
 Les nuisances aériennes coûtent cher à qui a besoin de retrouver le calme chez lui et ne pas être exposé dans une maison: il faut systématiquement refaire le toit, et tout mettre en double vitrage (en pratique quasi personne va mettre le prix d'une maison dans une simple isolation phonique).

"Il y a un blocage avec la DGAC ou DSAC-OI pour intégrer votre assoc au groupe de travail qui a été validé."
"CILAOS MON AMOUR est trop alarmiste"

Effets physiologiques


Lésions auditives?

Le bruit causé n'est pas assez fort pour blesser les organes de l'audition, mais quand les hélicos passent (bruit environ 65dB au sol, peut être même plus) et qu'on écoute plus fort dans sa cour sa sono de façon a entendre la musique nettement (pour ça il faut que la musique soit 20dB de plus que le bruit) on arrive à mettre sa musique assez fort pour dégrader l'audition en accéléré (entre 80 et 90dB): la baisse du tourisme aérien due à la météo, ou au corona virus l'a encore démontré: la sono du voisin n'est jamais si forte quand le bruit aérien est absent ou occasionnel.

Troubles des fonctions végétatives

À cause des vibrations envahissant jusqu'à l'intérieur des cases, du stress ambiant renvoyé par le surcroît d'agitation induit des animaux, bébés, voisins.

Problèmes cardiovasculaires

Ici nomné "le saisissement" à cause de l'irruption brutale, surtout au pied d'un rempart, de la répétition, et de l'irritabilité.

Augmentation de la pression sanguine

Va avec ligne précédente et le paramètre irritabilité et agressivité, tachycardie aussi. Les répétitions de bruit d'hélico s'ajoutent au reste, et c'est le cumul du tout tend à augmenter la sensibilité aux autres agressions sonores venant encore "en plus" (chiens qui hurlent, cris d'enfants pour se parler)

Diminution de la profondeur du Sommeil

Surtout quand ça démarre de bonne heure, mais aussi à cause de l'irritabilité et ambiance... ambiante: les plaintes confirmée par témoignages sont surtout à propos des bébés, ou enfants en bas âge (perturbations des siestes).

Maux de tête

Quand on se tape la tête contre les murs c'est encore plus grâve... surtout chez les autistes.

Effets psychologiques


On peut les  nier en disant "le bruit i dérange pas à moins mi fait l'habitude", mais le corps encaisse cet effort de filtrer le bruit: les effets psychologiques niés deviennent des effets PHYSIOLOGIQUES (somatiques et du au stress).

 Gêne
Mais non, "le bruit gêne personne", c'est "votre sensibilité", "vous êtes malades"... Éviter de passer dans la catégorie des chieurs "qui empêchent les autres de vivre" oblige souvent à nier cette gêne. Répondre à l'idéal d'être "gentil et tolérant", la peur de se risque à "émettre une opinion"  ne donne d'autres issue que de ravaler ce ressenti => ressenti de gêne refoulé => troubles somatiques dus à "un ensemble de choses on ne peut pas prouver que c'est le bruit".

Stress, nervosité, tension
Va avec ligne du dessus, on "fait" l'habitude et on refoule cet état "maladif" de "craindre le bruit" dans un pays où l'identité culturelle implique "d'aimer le bruit". Se résigner à subir en taisant le ressenti rend énervé, sans pouvoir dire pourquoi.


 Abattement
plus manifeste quand on vit dehors (pour certains SDF ou campeurs): le terme "c'est harassant" étant bien choisi (employé par un des habitants décrivant le ressenti de se déplacer à pieds ou jardiner au dehors sous le concert d'hélicoptères). Des actes simples deviennent épuisants: parfois des crises de prostration apparaissent.

Troubles de la communication

Il faut hausser la voix en zone naturelle, mais c'est surtout l'irritabilité qui perturbe la communication

Baisse de productivité

Distraction des enfants en classe

Irritabilité et
Symptômes psychosomatiques vont de pairs

Effets sociaux



Difficultés de communication

Plus compliqué que la simple dégradation de communication due à l'irritabilité.
Le filtrage de son ressenti pour échapper au stress conscient provoque des dénis et des conflits psychiques internes, qui se reportent sur la communication des lors qu'on aborde un problème qui n'est pas forcément celui là..
Pire encore. Le besoin de dénoncer le problème se heurtre à la nécéssité encore plus impérieuse de surtout pas fâcher quiquonque, ce qui empêche du coup d'en parler et fait se couper toute connexion mentale avec les pensées qui y mènent selon un mécanisme d'isolation mentale, un mécanisme plus simple que le "refoulement", mais qui devient, à terme de l'oubli et du reffoulement (toujours associé à des effets somatiques).

Ce qui est "inconscient" a la particularité de s'étendre et de s'intriquer à d'autres problématiques, ce qui permet, et de bonne foi de se dire que "c'est pas la seule raison" quand justement, on découvre en partie le problème. Le déplacement psychologique individuel -> chez les autres - la société est un moyen de fuir sa remise en question "interne", difficile quand on s'est construit son identité sociale en taisant ses ressentis.

Jugement porté sur les autres
va de pair avec point précédent et irritabilité +  l'orgueil personel quand on ne voudrait pas être "atteint" soit-même: quand on condamne ou qu'on tait en interne son  propre ressenti on se projette plus ou moins dans l'autre qui représente alors ce qu'on ne veut pas voir en soi: rejet social de l'autre, augmentation du racisme, homophobie et toute forme de rejets.

Diminution de l’esprit d’entraide

Tout ça allant de pair avec les points précédents.

Agressivité

Se constate particulièrement quand elle se répand sous la forme de nuisances telle la hausse du volume des sonos, aboiements de chiens qu'on corrige en hurlant contre eux plutôt qu'en les consolants + comportement nuisant en dépit, et même mépris du respect des autres.

Prendre ses aises et bourrer les autres est d'autant plus vital qu'un stress de crise identitaire profond s'ajoute au stress sur-ajouté: les agressions à la collectivité sont de la sono très forte dans la nature et près de lieux de receuillement.
"vous pouvez baisser un peu?"=> "vous croyez qu'ils se gênent les touristes quand ils passent là en hélico, foutez nous la paix, si vous n'aimez pas le bruit rentrez chez vous".

Ségrégation sociale

On déplace les nuisances vers les population pauvres (phénomène de gentrification) et au moyen de la richesse, ceux qui peuvent adopte des modes de vie évitant la nuisance (insonorisation, moyens de transport, création de guetto).
L'hélistation de Brûlé Marron dominant à moins de 150m les cases d'un quartier pauvre pourrait être un exemple. Les riches se trouvent loin de cette hélistation, et auront les moyens de se protéger des nuisances (cases en dur bien isolés), les pauvres vivent dehors ou dans des cases qui n'abritent absolument pas du bruit, souvent au bord de la route, tassés contre d'autres habitation, dans des endroits où c'est moins cher mais où c'est "la zone" (sonos + chiens + circulation routière+ bruit d'hélicos).

Niveau des loyers et des prix immobiliers

Tout ça étant de pair avec la "sâle ambiance" que cause le vacarme des heures durant: mal vivre et irritabilité globale: ça sera moins cher là où c'est "pourri" (mais à quel prix!).

Effets économiques


Coûts de la protection contre le bruit
UNE MAISON exposée à une nuisance si conséquente perd forcément de la valeur tout en coûtant plus cher matériellement (la dévaluation immobilière pour cause de bruit est de l'ordre de 25%, mais à CILAOS celà n'est pas évident: les logements invivables peuvent faire des logements de vacances où le problème ne se posera pas dans la durée. La dévaluation est masquée par la touristification et masqué par la hausse immobilière ambiante d'une Réunion surpeuplée. Les biens immmobiliers pour habiter sont de plus en plus transformé en truc loué pour touriste de type "location saisonnière": l'accès au logement hors tourisme devient ici très compliqué: rien à moins de 500 euros/mois et à 500 euros, c'est tout juste un bungalow.

Compter environ 150.000 euros de travaux pour une maison sans garantie d'efficacité, le bruit aérien mais aussi l'augmentation des bruits de voisinage causés par un environnement plus bruyant, tout de même durant ce temps là.
La majorité des habitants ne concoivent pas de faire de tels frais: ils "prennent sur eux", il se peut que certains quittent les lieux rien qu'à cause de cela.

Coûts de la santé
Lié aux tranquilisants et autres subterfuges pour rester "gentil et tolérant" malgré "désordre la ville" et "désordre de grand matin".

Pertes de production (distraction des enfants à l'école)

Coûts de l’aménagement du territoire

Lié au coût d'isolation phonique si cela était pris en compte, en vérité il n'y a pas grand chose à faire quand ça vient du ciel, les murs anti-bruit ne fonctionnent que pour la route.


Ce sont des effets CONNUS, constatés partout où se cumule trop de bruits de transports.
POURQUOI EN SERAIT-IL AUTREMENT ICI?
SACHANT QUE LA NUISANCE SONORE DES AÉRONEFS EST AMPLIFIÉ PAR

- LA RÉSONNANCE DES REMPARTS ANNULE LE RESPECT DE L'ALTITUDE SOL DE 1000M ENVIRON/CILAOS MAIS AVEC  UNE DURÉE DE PASSAGE TRIPLÉE PAR RAPPORT À LA PLAINE (DURÉE MULTIPLIÉE PAR 3)

- LE FAIT QUE LA PLUPART DES MAISONS SONT DES PASSOIRES ACOUSTIQUES (LE SON ENTRE DANS LES MAISONS 10 FOIS PLUS)

- DANS LES ZONES DE RECEUILLEMENT, LA NUISANCE EST ENCORE PLUS FORTE, EN ABSOLU (PLUS DESSOUS LES TRAJECTOIRES) ET IMPACTE UNE FAUNE ET FLORE INSULAIRE FRAGILE, DANS DES ESPACES NATURELS GÉNÉRALEMENT CLASSÉS ET MÊME EN PLEIN PARC NATIONAL (Altitude 1000 PIEDS/sol + remparts, + contraste bruit/silence + impact humain fort étant donné l'aspect receuillement ici recherché)
QUE DIRIEZ VOUS D'UN LIEU  OÙ RÈGNE DURANT 2 À 5 HEURES PAR JOUR LE BRUIT DE 30 À 80 PASSAGES HÉLICOPTÈRES ÉQUIVALENT EN NIVEAU SONORE AUX AVIONS DE LIGNE à DISTANCE 4KM? Peut-on faire "quelque chose"?


Lu sur
"Les Impacts des nuisances sonores aériennes : Dépréciation immobilière et inégalité sociale ?"

Le bruit est en effet la principale source de nuisances ressenties par les citadins: les résultats des enquêtes indiquent que près de deux tiers de français sont gênés par le bruit à leur domicile, dont près d’un sixième a déjà été gêné au point de penser à déménager (enquête TSN SOFRES, 2010 par exemple). Certes, le trafic routier est de loin la première source de nuisance liée au transport (54% contre 14% pour le transport aérien et 7% pour le transport ferroviaire d’après la même enquête), mais les riverains des aéroports se plaignent de nuisances graves. Par exemple, selon les résultats d’une étude menée par G. Faburel, en France, le bruit des transports, et plus particulièrement celui des avions, s’est confirmé comme l’une des toutes premières causes de la dégradation de la qualité de vie, source d’insatisfaction environnementale (Faburel, 2006).



EFFET PROBABLE DE LA "TOURISTIFICATION":


Jean-Jacques Roussau à JT Cilaos

Cilaos, la seule commune de la Réunion dont la population diminue depuis 20 ans !

Depuis l'arrivée des premiers habitants, dans les années 1840, la population de Cilaos n'a cessé d'augmenter:1000 habitants en 1866, 2500 en 1900, 5856 en 1975 et 6115 en 1999.

Depuis le début des années 2000 - arrivée du futur maire sortant, une coïncidence - la population de Cilaos ne cesse de diminuer:en 2006, la population de Cilaos était retombée au même niveau qu'en 1968 (5856 habitants). Depuis le début des années 2000, le cirque a perdu 968 habitants (une chute de 15% en 20 ans!)


à ORLY (avions de lignes)


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Et bonne lecture

COMMUNIQUE de PRESSE du 29 mai 2020
 
Après le déconfinement, les riverains d’Orly refusent d’être à nouveau enfermés dans le bruit et la pollution des avions.

Dans le contexte de la pandémie du COVID-19 et des mesures de confinement qui l’ont accompagnée, l’aéroport d’Orly a suspendu tous ses vols commerciaux depuis le 1er avril 2020. Les survols ont ainsi baissé de 94% la 2ème semaine du confinement. Dès lors, le demi-million de franciliens, qui vit sous les autoroutes aériennes urbaines d’Orly, redécouvre la vie sans avion : ne plus être réveillés tous les matins à 6h ; ne plus subir, chaque jour, le harcèlement sonore d’un avion toutes les 3 minutes jusqu’à 23h30 ; ne plus respirer les oxydes d’azote (NOx) et les Particules Ultra Fines du kérosène brûlé …
 
Depuis la quasi fermeture de l’aéroport, la baisse de la pollution en ville autour d’Orly est édifiante. Dans les villes qui subissent les pollutions des avions, les stations de mesure BruitParif* constatent une chute spectaculaire de la pollution sonore de - 17 dB(A) en moyenne pour l’indicateur Lden. Il y a ainsi 32 fois moins de bruit en ville ! La qualité de l’air s’est aussi largement améliorée. Airparif** constate une baisse des émissions d’oxydes d’azote (NOx) en Ile de France, jusqu’à -60% une fois le confinement mis en place totalement. Airparif précise que « cette baisse s’explique essentiellement par la baisse des émissions du trafic routier de l’ordre de -70% mais aussi de celles du trafic aérien, de l’ordre de -50% ».
 
Si, bien sûr, nous souhaitons tous que la pandémie du COVID-19 s’arrête au plus vite, il est hors de question que l’aéroport d’Orly, enclavé dans un tissus urbain dense, recommence, comme si de rien n’était, à abimer gravement la santé et le cadre de vie de centaines de milliers de franciliens.
 



 







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