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Par Jean Thevenet
autres sujets liés à "l'autisme" (câlins, rapports physiques, cette page traitant de la perception acoustique)

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"troubles" sensoriels du syndrome d'Asperger
(perceptions: comme un autiste, mais accès au mental discursif et à la parole)



A La Réunion il y aurait 5187 personnes autistes, une estimation compte tenu de la population. Les cas ne sont pas tous identifiés et ne bénéficient pas toujours d’un traitement approprié.
Illustration très bien adaptée au contexte Réunionnais (poules et coqs de partout!)


voir http://www.autismereunion.fr/
http://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/le-pole-autisme-ocean-indien-ete-cree-sous-le-parrainage-de-josef-schovanec-347789.html
diagnostic.jpg
"Diplôme d'autiste", précieux outil de recconnaissance sociale... (non aptitude à Délirer)

Notez: Un autiste adulte qui a "raté sa vie" est en apparence un déficient intellectuel, un "psychotique en proie à des hallucinations", un "méchant" qu'on ne peut pas approcher, ou un pauv'boug retiré dans l'alcool et les médicaments, invisible parmi d'autres ayant le même aspect apparent: la société réunionnaise n'a révélé à ma connaissance que 2 autistes adultes (sur presque 1 millions d'habitant)...



Un des points essentiel dans cette affection est da difficulté de soustraire de la gêne de certains bruits ou autres stimulus sensoriels en "filtrant" avec sa tête, et du coup de devoir compenser un fort stress induit par un contact positif avec la nature et son corps (recherche de ressourcement par stimulation sensorielle).
Le syndrome d'Asperger est recconnu positivement  comme accompagné d'aptitude à détecter précocement des désordres globaux produits par un ensemble de facteurs habituellement ignorés des gens pour des raisons de perceptions différentes. Ceci peut déranger en tant "qu'empêcher de tourner en rond", mais est aussi une aptitude qui commence à être exploitée dans le débugage informatique, et pourrait aussi être un atout pour détecter des problèmes écologiques latents et des failles dans tout "système"...

 La sensibilité aux changements fait mieux cerner des dérives d'évolution lente, mais aussi avec l'inconvénient de moins tolérer par l'habitude des nuisances et d'être insécurisé par des changements même imperceptibles pour beaucoup, même progressifs et lents.

 Ceux qui à l'inverse s'habituent et s'adaptent facilement peuvent, comme une "grenouille chauffée" laisser aller les choses trop loin sans réagir alors qu'un stress inconscient se cumule et nuit à leur santé, sans les faire souffrir, ce qui mène à cuire avant de décider de sauter de la marmite: chez l'être humain, on "fait l'habitude" de dégradation TRÈS GRAVES de son environnement, mais on compense en "acceptant" toujours plus de stress alors inconscient jusqu'à contracter des maladies somatiques ou aller à des accidents graves. Dans le même genre, on détruit aussi facilement un lieu magnifique ou même la planète entière jusqu'à mettre en danger, au final, sa propre survie, et c'est à l'échelle de l'humanité: la crise écologique est LA maladie somatique de... l'humanité!

C'est peut être là, que les "autistes"... ont un rôle à jouer pour lancer l'alerte aux grenouilles qui se laissent cuire... voir apporter des solutions pour peu qu'on les écoute... Ils se multiplient (le nombre de cas diagnostiqué explose, ça commence même à devenir "une mode") c'est pas par hasard.



DIFFÉRENCES SENSORIELLES: l'autisme est accompagné d'une interprétation différentes des signaux, avec une perception ne globalisant pas les perceptions.

Sur le plan sensoriel, un cerveau "neurotypique" (normal) a construit un intérprétateur élaboré de signaux sonores pour soustraire le bruit et garder des signaux utiles pour un être-social: les signaux de communication.

Un cerveau ainsi construit excèle alors pour décoder automatiquement les messages émotionels (par exemple un visage qui transmet des émotions  la parole modulée par les intonations de la voix), et communicatifs.
Dans des ambiances sonores contenant des "modules" signifiant quelque chose une hypersensibilité sélective est appropriée à ce qui "porte un message", et dans tous les cas, on filtre alors les signaux indésirables pour décoder le message.

Notez que les autistes ont plus de mal à isoler les sons humains de l'environnement, les expression humaines, et comprennent plutôt mieux les émotions transmises par les animaux, et les environnements sensoriels des félins ou autre animal souvent "aux aguêts" (affinité avec les chats, travail impressionnant de Temple Gredin qui a révolutionné des techniques d'élevage bovin aux USA)

Un neurotypique n'a pas d'effort à fournir (c'est inconscient) pour s'habituer isoler du bruit ambiant ce qui l'intéresse pour oublier l'ambiance sonore "inutile" qui est seulement de la "pollution sonore" non prise en compte...

Mieux; une pollution sonore innaceptable au début finit par devenir totalement effacée de la conscience, ce qui explique la surdité quasi généralisée aux hélicoptères de tourisme à Cilaos au dessus du niveau classifié "niveau 3" de gêne*, à Mafate et ailleurs par ceux précisément qui y sont le plus exposé.


En cas de cerveau autiste, le bruit envahi la sphère sensorielle, et entraîne des souffrances telles que ça peut faire faire des crises violentes, de la prostration... Il est nécéssaire de se protéger ou de conjurer par d'autres perceptions positives, d'où une intense recherche de stimulation sensorielle, ou la fermeture des perceptions par des comportements tels que mémoriser des décimales de pi, ou de compter, ou encore s'adonner à des TOC (troubles obsessionnels compulsifs. Ces comportements conjuratoires et les tentatives d'adaptation sont sources de fatigue extrême...


SURDITÉ BANALE.
Dans la vie sociale normale, la surdité fonctionelle (réduction de l'efficacité de l'oreille elle même) ne gêne même pas mais aide plutot: entendre tout 100 fois moins fort gêne en rien l'écoute de la radio, il suffit de la mettre fort, ne gêne pas le travail, les conversations dans la rue, qui sont à voie haute... simplement on n'entend pas les bruits loitain et les sons lointains tel que
- grillons à 300m de distance
- oiseau la vierge ou merle à 1km de distance
- voix humaine intelligible à 100 voir 300m de distance (souvenir, qu'avant les hélicos, à Ilet à cordes surtout, les anciens communiquaient d'un carré à l'autre, séparés de plus de 100m, actuellement on passe toujours par le GSM pour cette distance là...)
- enfants mafatais percevant les insectes, les oiseaux, à une distance 10 fois plus grande que les enfants Cilaosiens en 1995 déjà (correspond différence 20 dB)

l'attention se détourne de toute façon des ambiances sonores autres que la communication humaine...
Être presque sourd dans une ambiance sonore forte ne pose pas de problème, si le signal utile émerge du bruit.

C'est ainsi que s'installe sans prise en compte un phénonène de surdité généralisée et tout de même important qui éloigne définitivement une partie de la population du murmure de la nature (par des liésions quasi systématique des cils de l'oreille interne dans la cochlée dite "scotome auditif"): pour blesser sa cochlée à vie, quelques minutes près des enceintes lors de la fête des lentilles suffisent (50Kw de PAR pour la sono, distance inférieure à 20m).

Dans ces conditions, le murmure, la musique de la forêt, devient un silence angoissant, un vide, quelque chose de pésant: il faut faire du bruit, de l'animation pour se sentir vivre l'environnement, d'où une tendance exarcerbée pour la population créole de craindre non pas le bruit... mais le silence!

Enquête menée, normallement c'est les vieux qui sont plutôt dur d'oreille, par vieillissement. À Cilaos c'est l'inverse,seul les très anciens... ont une audition presque normale. Plus les personnes sont jeunes, plus elles sont sourdes, en raison de l'exposition a des sons forts des le jeûne âge... jamais de leur vie ceux jeunes devenus adultes pourront entendre le murmure de la nature, à part quelques oiseaux criards juste tout près d'eux... Quant aux hélicoptères, ça leur passe carrément... au dessus de la tête.

Dans le cas d'une oreille diminuée, les oiseaux audibles dans le paysage "assourdi" sont plutôt les oiseaux importés, mais pas les endémiques sauf le Merle Péi: les moineaux, le Merle Maurice, les Martin, les oiseaux-Béliers, et les cardinaux. Ce qui est perdu est le "contact" avec ce qui faisait l'identité réunionnaise: on entend des oiseaux importés plus criards mais presque pas les oiseaux de la Réunion, qui se sont adaptés aux forêts les plus silencieuses du monde et qui par conséquence sont peu sonores: ils firent porter leur chant loin dans le silence, sans mamnifères, sans cigales, sans civilisation humaine pour couvrir leur chants, et ils ne sont pas, physiologiquement adaptés à un tel changement si rapide (20 ans...)

L'aspect subtil de l'audition reste pourtant recherché dans le calme, non pas par la population Réunionnaise en général habituée à l'écoute de la musique forte, mais par les touristes qui aiment la montagne, la nature, le calme et sont curieux d'entendre des oiseaux exotiques (ces touristes sont devenus rares avec la généralisation de l'hélicoptère).

Pour un autiste l'audition est différente.

Un "autiste" n'a pas (pour des raisons à la fois psychologiques et héréditaires) construit un interprétateur abouti de signaux humains: les sons sont perçus de façon plus directe comme un ensemble de fréquences.

  La sensibilité aux changements est également exacerbée, permettant de mieux cerner la dérive de tout ensemble via une évolution lente, avec l'inconvénient exacerbé aussi de moins tolérer "par l'habitude" toute forme de nuisance environnementale.

Les sons sont décomposés en raies spectrales et en impulsions dont il se dégage des méta-structures construite dans le temps d'écoute cumulé.
La vision est affectée de la même façon, la réalité décomposée en éléments de détails "saillants", ce qui donne en contrepartie une aptitude à détecter les défauts (grains et textures, bruit parasite, fréquence fixe très faible, recconnaissance de défaut dans tout appareillage de restitution).

 La composante psychologique accumulée (souffrance des stimulus + insécurité affective dans l'incompréhension et la non-communication en bas âge et ensuite) peut augmenter la sensation d'agression, le ressenti s'associant à des éléments détails pour aboutir à une proto-paranoïa perceptive (sensation de violence des éléments au niveau des perceptions: des sons douloureux, de la lumière "agressive"..).

Les bruits humains, sont... du bruit, avec pour caractéristique principales des rythmes et des fréquences "bloqués" à forte redondance cyclique (laquelle constitue des stimulus "emprisonnant"), alors que les sons de la nature sont une compagnie, une musique jamais répétitive qui est apaisante (dans sa méta-structure temporelle de son naturels, même des cigales ou des grillons, il n'y a pas de redondance cyclique). La perception autiste est agressée par les éléments typiquement artificiels qui contient avec abondance des copié-collé de motifs identiques...
 
Typiquement, et c'est un élément de diagnostique, ce qui intéresse un enfant autiste dans un paysage... c'est précisément ce qui est non humain (paysage, textures, éléments naturels, son des grillons, des oiseaux, du vent). Un non autiste fixe immédiatement son regard, et son audition sur les humains, oublie le cadre, écoute les paroles...

À l'âge adulte la musique est obsédante et envahissante et peut être une gêne majeure, à moins d'être un moyen majeur d'avoir quelque chose où fixer son attention (ou la musique est crainte, ou bien elle est écoutée de façon plutôt obsessionelle!)

Paradoxalement on peut effectivement rechercher justement dans cette fixation sur de la redondance cyclique un moyen de se surstimuler pour échapper à la "violence" des autres perceptions, peut être est là l'origine de la fixation sur tout ce qui tourne (très tôt en âge, l'observation de la rotation des roues de pousettes est plus captivante que sourire-maman qui pue la crême chimique et ne sait pas donner des câlins avec la sensualité qui convient).

Quant aux conversation humaines, elles sont plutôt perçus par bribes. Pour compenser ce "morcellement" de perception, le mental, en contre-pieds de la conscience éclatée dans des tas de détails, rassemble le tout en théorisant et en s'appuyant sur des modèles d'interprétation construits par apprentissage conscient et non pas spontané (il est difficile de décoder en temps réel l'affichage des émotions affichées). De ce fait, des éléments échappant à la conscience ordinaire d'un neurotypique (les signes de mensonge ou de conflit intra-psychique affichés dans une échelle de temps plus grande et par d'autre signaux, tels les odeurs ou la posture) deviennent très visibles dans la conscience autistique d'où la sensation de manipulation et de mauvaise foi éprouvée en conversation entre neurotypique et autiste: conflit entre le mode de Conversation franche et directe (conversation-débat-conférence pour transmettre des données) et la Conversation Prédictive Réactive (conversation ordinaire pour les relations sociales), ce dernier mode de conversation étant innaccessible à l'autiste d'où HANDICAP SOCIAL malgré... la maitrise de la parole.



Communication Prédictive Réactive vs Communication Franche et Directe

"Parlez à un autiste et vous constaterez bientôt que la manière qu’ils conversent est vraiment très différente. Beaucoup de gens décrivent souvent la langue autiste comme vague, obsédante, monotone, non pertinente, inadéquate, que la conversation tourne souvent en rond, etc.

Demandez à l’autiste ce qu’il pense de la langue neurotypique, et il la décrira probablement comme inefficace, superflue, illogique, irrationnelle, ne va pas directement au but et extrêmement déroutante.

Les deux parties n’essayent pas d’être drôles ou non communicatives. C’est seulement que toutes les deux ont un modèle de communication interne différents dont ils n’ont même pas conscience..."




Pour avoir un exemple de perception autistique, et c'est le seul exemple vraiment traduit en film qui le rend bien, visionnez "Jour de fête" de Jacques Tati (ou "Play Time" qui a été un insuccès car pas de support d'identification pour les gens). Sont présent des bribes de conversation, et extrêmement présent sont les sons de la natures, et de l'environnement qui interaggissent fortement avec la construction des gags (ce n'est pas qu'une ambiance sonore)... sans cette perception sonore, les gags montrés dans ce film n'auraient pas vraiment de sens (ce film a été très mal compris, l'humour accessible restant étant par gags de situation et identité culturelle).
Pourtant, curieusement, pas d'association dans la littérature entre ce Jacques Tati (acteur du facteur dans ce film) et la personalité Asperger pourtant ici flagrante (même dans le rôle du facteur!)... Pourtant tout y est: ce cinéaste serait donc un Asperger qui a réussi sa vie...

La difficulté d'appréhension de la personalité autistique via un partage sensoriel n'est en effet pas évidente (dans le monde neurotypique on détecte plus facilement les autistes via leurs excellence en un domaine dans un partage mental, comme pour Albert Einstein). En plus, ce film est "aux oubliettes du passé" pour la génération actuelle (et c'est aussi le tout premier film en couleurs, mais la version couleur n'a été restaurée que récemment car c'était un film couleur obtenu par multiplexage spatial sur une seule émulsion noir et blanc que seule l'informatique moderne a réussi à décrypter)

- Ne sont pas filtrés également des perceptions primaires, tel les phosphènes et les accouphènes (non, non et non! ce n'est pas des hallucinations!!!). Ce sont le bruit de fond des organes de perception eux mêmes (qui peuvent être aggravé par le vieillissement).

Méditation Shiné chez les neurotypiques:

Ce monde de perception interne (signaux de fond des organes internes) est, chez les neurotypiques inconscient mais pourtant un des obstacles majeurs (passé "le doute septique") à la pratique de la méditation Shiné si on a commencé les yeux fermés (Shiné = pratique du calme mental, et du coup ouverture aux perceptions désormais... non masquées par le mental).

Dans cette pratique de base, Les méditants ne doivent donc jamais fermer les yeux ni être dans un véritable silence, car sur le plan sensoriel, le silence et la nuit n'existent pas. Quand ils atteignent un niveau de pratique suffisant pour devenir conscients sans interprétation mentale de leur perceptions, ils sont alors distraits et bloqués par la perception des phosphènes et accouphènes que leur mental filtrait auparavant, et pris aux dépourvu (les yeux et oreilles fermés, il y a du spectacle, plus distrayant qu'un film psychadélique, et en plus c'est très bruyant!)


Autisme: EN PLUS DU STRESS PERCEPTIF, UNE PART IMPORTANTE DE STRESS PSYCHOLOGIQUE ACQUIS TRÈS TÔT DANS LA VIE.


Méditation Shiné chez les Asperger.
Un autiste n'a pas le choix: il subit de plein fouet la preignance des sensations: ils entend et voit en permanence ce genre de choses et sa pratique de méditation consisterait plutôt à se tourner plus encore (comme les psychotiques envahis de perceptions, illusoires peut être mais aussi perceptions vécue comme réelles) vers les perceptions les plus preignantes du corps physique en y investissant de la passion, pour que les conséquences émotionelles de l'invasion des stimulus ne soit plus une source trop importante de souffrance psychique.

Hypothèse encore personnelle à élucider:
 On observe généralement un rejet du contact physique avec d'autres humains, pour ne pas se confronter au besoin sous jacent extrême de contact fusionel et enveloppant, et éviter un début d'attachement (envie de câlins), d'autant plus que si contact il y a de cette manière, avant de le concrétiser se présente de nombreux autres obstacles: sensualité différente (donc rejet, pas les mêmes besoins, et ambiguité sexuelle) et presque toujours, odeurs corporelles produite par l'ingestion de certains aliments, ou par application de produits cosmétiques (parfums) sur la peau ou les vêtements de l'autre.

 Il devient rare que l'Autre ne soit pas... repoussant (malgré le besoin de recevoir de lui un véritable câlin). Ce ressenti que j'exprime ici ne se contacte et se partage qu'après un certain travail d'introspection, et n'est pas évident à première vue, et même refusé en bloc par ceux, qui dans leur défenses psychologiques, on construit leur vie pour ne plus y être confronté.


Cet isolement des humains est recherché en même temps qu'il devient une source importante de stress qui doit être compensé. Sur le tard de la vie, ce stress accumulé combiné à des situations d'échec et de rejet social à répétition ont fatigué, et rend plus crucial l'enjeu de se préserver, d'économiser ses ressources et devient plus encore une source d'handicap social. Il devient de plus en plus vital de compenser et de se "soigner", entre autres par un contact positif, tel que celui possible avec la nature (l'enjeu de Cilaos: une nature peu contraignante et offrant beaucoup de soins différents, de la baignade en eau froide/chaude à la pratique de l'endurance, en plus de la contemplation de paysages) et les humains sur un mode affectif particulier (gênant et bizarre pour qui n'a pas travaillé dessus). Rares sont les autistes qui échappent à la camisole chimique, au rejet, et au confinement dans des habitats fermés à l'extérieur, rares sont diagnostiqués à temps (du moins, avant 2007, mais France en retard), surtout à la Réunion et encore plus rares.. sont les VRAIS SOINS... Les cadres térapheutiques, les méthodes sont souvent "totalement à coté de la plaque".

Psychiatre a dit... "nous ne pouvons rien pour vous, les collègues ont tous un protocole trop contraignant, vous ne pourrez compter que sur votre intelligence et sur des amis"

Rappel: Un autiste adulte qui a "raté sa vie" est en apparence un déficient intellectuel, un psychotique "en proie à des hallucinations", un "méchant" qu'on ne peut pas approcher, ou un pauv boug retiré dans l'alcool et les médicaments, invisible parmi d'autres dans le même aspect apparent.. (difficile d'avoir des amis... et soigné pour autre chose...)


Merci de m'avoir lu, et si vous avez réussi à en tirer quelque chose ou avez à ajouter (question, objection, critique), merci de me contacter.

Jean Thevenet
juillet 2016
septembre 2018