Compte tenu que généralement le temps se dégrade en après midi, on peut considérer qu'à 10H du matin est déjà consommé la moitié du temps disponible pour fréquenter la nature. De plus en plus, le vacarme des aéronefs touristiques grignote ce qui reste de la journée selon une réglementation aéronautique qui ne tient pas compte des nuisances en zone naturelle et montagneuse tant bien même qu'on respecte l'évitement des zones habitées et l'altitude..
"Nous demandons que le Bruit des aéronefs non-urgents(loisir, tourisme, travaux planifiés) cesse à 10H00 pour laisser le temps d'accéder à la nature et profiter encore de l'après midi avant que le temps ne se gâte: 5 à 6 heures de paix sont un minimum dans ces lieux devenus poubelles touristiques sous le désordre en l'air, même si c'est pas une évidence quand on reste en ville et qu'on les entend de loin. Les survols isolés, même espacés rendent le calme précaire,nous mettent dans la crainte d'être à nouveau dérangé, d'où l'importance de limites horaires FIXÉES pour disposer des lieux une partie de la journée.."
NOTEZ BIEN que ne sont concernés qu'une minorité des survols et non le gros de l'activité. Les aéronefs visés sont les "retardataires" qui empêchent de prévoir le retour du calme et occupent aléatoirement le peu de temps qu'il reste en gaspillant pour peu de trafic beaucoup du temps restant.
Le choix de demander cela est réfléchi depuis longtemps pour à la fois limiter les dégâts collatéraux des 2 parties et obtenir une amélioration non idéale mais URGENTE.
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On peut croire cela quand ceux que ça dérange trop ont fuit et qu'il ne reste sur place que ceux qui s'en foutent!
On peut croire cela quand la population locale "se fait une raison"!
Le coût social du bruit est évalué à 147 milliards d'euros par an en France selon l'ADEM, soit 2100 euros/français en moyenne. seulement 2 heures de bruit aérien qui domine quasiment toute la nature, jardins et espace de vie en extérieur, 300 jours par an... ce n'est pas rien tant bien même on se fait une raison de supporter et qu'on est exposé (c'est l'équivalent de l'urbanisation d'un site qui ne devrait pas l'être, c'est comme si on ajoutait le passage de milliers de voitures passant à proximité de partout: un hélico = 30 voiture à 30 mètres, même intensité sonore, un passage d'hélico = le temps que passent 30 voitures, alors 50 survols = 1500 voitures, de quoi "urbaniser" toute cette nature, même celle au loin... plusieures heures, chaque jour)
Les
touristes qui aiment le calme ou en ont besoin disparaissent tout
simplement comme certains oiseaux avec cette pollution sonore, et alors
l'usage des lieux adapté disparait avec eux, L'exemple vient d'en
haut, l'ambiance a changé, "Ce n'est plus CILAOS" disent beaucoup
de nostalgiques... et c'est après tout ça installé
sur le laxisme ambiant, qu'on admet, comme si c'était une
fatalité "c'est bruyant car c'est une zone touristique ici"....
IL EST TEMPS DE SORTIR DE CETTE TORPEUR SOCIALE.
Au bon vouloir des prestataires, chartes de bonne conduites et autres... ÇA NE FONCTIONNE PAS BIEN. En réponse aux plaintes sont évitées (plus ou moins) les zones habitées et en volant plus haut. La pollution sonore est étalée et déplacée sur la nature qui sert de "décheterie acoustique" quand elle n'est pas directement la cible de ces survols, et dans les cirques ça résonne: L'accès au calme à la nature n'est pas rendu, à cause de l'occupation temporelle ALÉATOIRE les moments pour en profiter sont incertains.
Exiger
le calme le matin est plus "dangereux":
Si on ne demande pas en meme temps des quotas sévères qui
réduiraient très fortement la quantité de survols les
survols risqueraient d'être déporté tard et en
après midi et ça sera inssuportable tard et en millieu de
journée, bloquant encore plus l'accès aux lieux.
Dans l'autre sens, le peu de survols qu'on a tard en matinée et en après midi, reportés sur le matin, ne feraient quasi rien de différence.
Tard et
en après midi les conditions météo sont moins bonnes
et ça serait encore plus "la pagaille", ce qui augmenterait les
nuisances d'un cran (passage en force quand même entre 2 nuages,
pilotage violent)
Arreter à 10H du matin est un minimum qui semble jouable sans
s'engager dans une lutte à mort contre les prestataires, en leur
laissant le meilleur moment pour survoler les lieux (air frais, temps
dégagé, organisation plus facile).
Ce n'est
pas pleinement satisfaisant de disposer seulement d'une partie de la
journée pour restaurer les lieux pollués par ce vacarme
aérien, car tant que nous avons une pollution sonore si intense et
durable dans un cycle régulier de 24h, au quotidien, même
seulement 7 à 10H du matin, c'est 3 heures d'insupportable à
gérer, et cela exige de séjourner dans une maison en dur,
où à ne pas séjourner sur place pour ne venir
qu'à la journée de 10H du matin à fin
après-midi, les randonnées départ de grand matin
restent polluées.
Être à la maison ou dans un gîte à attendre que
l'Apocalypse now s'arrête pour sortir est frustrant. Sortir de bonne
heure est une mauvaise expérience qui en dégoûte
déjà quelques uns... Une organisation qui permet d'attendre
que ça passe et de compter sur des horaires de calme n'est qu'un
pis aller pour mener un cycle de vie locale en extérieur exempte de
cette violence acoustique une partie de la journée.
Les
passages du matin ne devraient pas rester insupportables dans les maisons
(le pire des hélicoptères étant le H130T2 qui fait
tout vibrer mention spéciale à cette machine d'exception!):
que le bruit ne soit pas violent en zone habitée renvoie au
pilotage et respect de la réglementation pour le trafic dense du
matin, et tendre vers une organisation plus efficace: Passages en groupe,
trajectoires à sens unique, trajectoires à optimiser, choix
des aéronefs les plus gros pour qu'ils soient moins nombreux (le
pire c'est les ULM avec un aéronef de plus pour 1 touriste de
plus!, et avec des hélicos de 6 places, ça fait encore 100
fois plus de survols en nombre qu'un avion de ligne, à
capacité de transport égal)