"Nous
demandons que le Bruit des aéronefs non-urgents(loisir, tourisme,
travaux planifiés) cesse à 10H00* pour
laisser le temps d'accéder à la nature et profiter encore
de l'après midi avant que le temps ne se gâte: 5
à 6 heures de paix sont un minimum dans ces lieux devenus
poubelles touristiques sous le désordre en l'air,
même si c'est pas une évidence quand on reste en ville et
qu'on les entend de loin. Les survols isolés, même
espacés rendent le calme précaire, nous mettent dans la
crainte d'être à nouveau dérangé, d'où
l'importance de limites horaires FIXÉES pour disposer des lieux
une partie de la journée.."
Ne sont concernés qu'une minorité des survols et non le gros de l'activité qui se tient avant 10H. Les aéronefs visés sont les "retardataires" qui empêchent de prévoir avec certitude le retour du calme dont on ne peut même plus profiter quand ils grignottent le peu qui reste avant le véritable mauvais temps ou le froid qui fait rentrer tout le monde à la niche.
Le choix de demander l'arrêt des survols non urgents à 10H
est réfléchi depuis longtemps pour à la fois limiter
les dégâts collatéraux des 2 parties et obtenir une
amélioration, non idéale, mais URGENTE: garder une
possibilité d'ACCÈS SÉCURISÉ À LA
NATURE en disposant d'HORAIRES DE QUIÉTUDE.
On ne peut guère demander mieux pour si peu de changement: à
la fois pour nous organiser en bas et connaitre encore le calme des lieux,
et pour ceux qui font le survol, conserver la tranche horaire la meilleure
pour voler.
ACCÈS À LA NATURE? Ne vous y
méprenez pas, quand vous voyez depuis la route ou la ville un
hélicoptère ou un ULM parfois à peine audible et
très haut qui ne semble pas "à s'en plaindre", sous les
remparts, dans la nature, c'est un bruit violent pour plusieures minutes
à chaque fois qu'il en passe un "c'est la guerre", ("l'Apocalypse
Now" on a dit), c'est insupportable au point de ne pas pouvoir y rester.
Tout un public qui fréquentait ces espaces pour le contact avec la
nature, contemplatif, soignant, scientifique fasciné par la
rareté de la flore et faune, et même aidant (en
bénévolat pour la restauration de la flore
endémique), a purement et simplement été
chassé des lieux en matinée et hésite à venir
dans la journée "de peur qu'il fasse beau" ou par ce que "se
déplacer aussi loin pour juste l'après midi...'.
Un autre aspect recherché perdu en ces lieux est "le ressenti de
quiétude dans les cirques pitons et remparts" (cité
dans la charte du Parc National), ce ressenti est nécéssaire
aux soins que la nature apporte dans l'appaisement, lequel est
difficile même si c'est calme sur l'instant si faute d'horaire
de limite, ça reste précaire tant qu'il fait beau et que les
"portes restent ouvertes" à toute invasion potentielle de
pétoires volantes, survenant au moindre caprice touristique ou de
loisir, sans préavis.
Le QR-CODE associé redirige vers ce site internet