"Nous demandons que le Bruit des aéronefs non-urgents(loisir, tourisme, travaux planifiés) cesse à 10H00 pour laisser le temps d'accéder à la nature et profiter encore de l'après midi avant que le temps ne se gâte: 5 à 6 heures de paix sont un minimum dans ces lieux devenus poubelles touristiques sous le désordre en l'air, même si c'est pas une évidence quand on reste en ville et qu'on les entend de loin. Les survols isolés, même espacés rendent le calme précaire,nous mettent dans la crainte d'être à nouveau dérangé, d'où l'importance de limites horaires FIXÉES pour disposer des lieux une partie de la journée.."
Si cette demande de respect horaire abouti, ça ne sera pas
l'idéal mais permettrait en nous organisant avoir des moments pour
aller dans la nature...
La difficulté de passer les heures de vacarme aérien est
réduite fermé dans une maison, et à l'écart
des lieux ciblés par ces survols, sous réserve d'une limite
à l'intensité sonore. L'hélicoptère le plus
problématique (le pire), est le H130 d'Airbus, l'ULM le pire
l'autogire (qui ne doit pas voler à Cilaos aussi par manque de
capacité de dégagement en cas de panne moteur), et l'avion
de type cessna p172 (échappement libre).
De façon générale, les aéronefs les pires sont ceux qui ont des hélices qui travaillent en flot turbulent: hélice dans le sillage de la cabine (autogire, et aéronefs de type push-pull), et hélice dans le sillage de son carénage (H130). Certains aéronefs sont catastrophiques par la motorisation (le PA28, le Cessa P172, les ULM de type "Alpha Trainer". Souvent, quasi toujours à la Réunion, les ULM et tout aéronef dont le pas d'hélice n'est pas variables sont ultra-bruyants, et d'autant plus qu'ils volent très haut par manque de densité de l'air. Comme l'hélice doit être ajustée pour la puissance au décollage, l'insonorisation, le régime moteur, ne sont pas adapté au manque de densité de l'air (et tout s'aggrave quand il fait plus chaud et plus humide, donc tard en matinée et en volant plus haut).
De ce fait: voler plus haut ne réduit pas tant que ça la
nuisance et l'étale plus.
Voler plus tard augmente encore la nuisance.
Après avoir délibéré dans des réunions
de travail avec la DGAC, préfets et autres de tous ses aspects et
de l'importance d'au moins, au minimum, retourner à des horaires
seulement matinals (mais pas trop, réveiller les gens n'est pas
acceptable, alors que ça commence à 6H du matin même
le dimanche...), après la visite d'organismes tel que l'ACNUSA et
la STAC, ON N'AVANCE PAS, les position restent campée sur des
routes aériennes sans considération horaire...
Les mesures qui sont prises sont simplement d'optimiser des
trajectoires en respectant la réglementation et en calmant les
plaintes LOCALEMENT pour quelques zones habitées en repoussant la
route aérienne d'un autre coté qui va chier sur de la nature
ou sur d'autres habitants (ce qui du coup a déplacé les
nuisances sur la nature, ou d'un coté à l'autre d'un cirque,
ce qui donne une foire).
Beaucoup sont choqués par le trafic ahurissant de la
matinée, parfois à 15 survols par heure durant plusieures
heures: il faut "se fairte une raison", ou bien attendre que ça
passe, ne pas sortir et tout fermer (oui, c'est une corvée de faire
le jardin à cette heure à moins de faire un coup de
sulfateuse, du rotofil ou de souffle-feuille avec le casque anti-bruit, ou
encore de la pelleteuse ou du concasseur).
Quant au Parc National, c'est le concentrateur de trajets de visite
qui a le plus d'aéronefs simultanément en vol, bien plus que
les pistes d'approche des aéroports de l'île, dans des
espaces réduit, les cirques ne font qu'à peine 10km de
diamètre.
On peut croire cela quand ceux que ça dérange trop ont fuit et qu'il ne reste sur place que ceux qui s'en foutent!
On peut croire cela quand la population locale "se fait une raison"!
Le coût social du bruit est évalué à 147 milliards d'euros par an en France selon l'ADEM, soit 2100 euros/français en moyenne. seulement 2 heures de bruit aérien qui domine quasiment toute la nature, jardins et espace de vie en extérieur, 300 jours par an... ce n'est pas rien tant bien même on se fait une raison de supporter et qu'on est exposé (c'est l'équivalent de l'urbanisation d'un site qui ne devrait pas l'être, c'est comme si on ajoutait le passage de milliers de voitures passant à proximité de partout: un hélico = 30 voiture à 30 mètres, même intensité sonore, un passage d'hélico = le temps que passent 30 voitures, alors 50 survols = 1500 voitures, de quoi "urbaniser" toute cette nature, même celle au loin... plusieures heures, chaque jour)
Les
touristes qui aiment le calme ou en ont besoin disparaissent tout
simplement comme certains oiseaux avec cette pollution sonore, et alors
l'usage des lieux adapté disparait avec eux, L'exemple vient d'en
haut, l'ambiance a changé, "Ce n'est plus CILAOS" disent beaucoup
de nostalgiques... et c'est après tout ça installé
sur le laxisme ambiant, qu'on admet, comme si c'était une
fatalité "c'est bruyant car c'est une zone touristique ici"....
IL EST TEMPS DE SORTIR DE CETTE TORPEUR SOCIALE.
Au bon vouloir des prestataires, chartes de bonne conduites et autres... ÇA NE FONCTIONNE PAS BIEN. En réponse aux plaintes sont évitées (plus ou moins) les zones habitées et en volant plus haut. La pollution sonore est étalée et déplacée sur la nature qui sert de "décheterie acoustique" quand elle n'est pas directement la cible de ces survols, et dans les cirques ça résonne: L'accès au calme à la nature n'est pas rendu, à cause de l'occupation temporelle ALÉATOIRE les moments pour en profiter sont incertains.
Exiger
le calme le matin est plus "dangereux":
Si on ne demande pas en meme temps des quotas sévères qui
réduiraient très fortement la quantité de survols les
survols risqueraient d'être déporté tard et en
après midi et ça sera inssuportable tard et en millieu de
journée, bloquant encore plus l'accès aux lieux.
Dans l'autre sens, le peu de survols qu'on a tard en matinée et en après midi, reportés sur le matin, ne feraient quasi rien de différence.
Tard et
en après midi les conditions météo sont moins bonnes
et ça serait encore plus "la pagaille", ce qui augmenterait les
nuisances d'un cran (passage en force quand même entre 2 nuages,
pilotage violent)
Arreter à 10H du matin est un minimum qui semble jouable sans
s'engager dans une lutte à mort contre les prestataires, en leur
laissant le meilleur moment pour survoler les lieux (air frais, temps
dégagé, organisation plus facile).
Ce n'est
pas pleinement satisfaisant de disposer seulement d'une partie de la
journée pour restaurer les lieux pollués par ce vacarme
aérien, car tant que nous avons une pollution sonore si intense et
durable dans un cycle régulier de 24h, au quotidien, même
seulement 7 à 10H du matin, c'est 3 heures d'insupportable à
gérer, et cela exige de séjourner dans une maison en dur,
où à ne pas séjourner sur place pour ne venir
qu'à la journée de 10H du matin à fin
après-midi, les randonnées départ de grand matin
restent polluées.
Être à la maison ou dans un gîte à attendre que
l'Apocalypse now s'arrête pour sortir est frustrant. Sortir de bonne
heure est une mauvaise expérience qui en dégoûte
déjà quelques uns... Une organisation qui permet d'attendre
que ça passe et de compter sur des horaires de calme n'est qu'un
pis aller pour mener un cycle de vie locale en extérieur exempte de
cette violence acoustique une partie de la journée.
Les
passages du matin ne devraient pas rester insupportables dans les maisons
(le pire des hélicoptères étant le H130T2 qui fait
tout vibrer mention spéciale à cette machine d'exception!):
que le bruit ne soit pas violent en zone habitée renvoie au
pilotage et respect de la réglementation pour le trafic dense du
matin, et tendre vers une organisation plus efficace: Passages en groupe,
trajectoires à sens unique, trajectoires à optimiser, choix
des aéronefs les plus gros pour qu'ils soient moins nombreux (le
pire c'est les ULM avec un aéronef de plus pour 1 touriste de
plus!, et avec des hélicos de 6 places, ça fait encore 100
fois plus de survols en nombre qu'un avion de ligne, à
capacité de transport égal)