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Occupation temporelle d'une journée "typique" en saison creuse.

Soit le spectrogramme s'étendant de 6H à 17H  d'un jour d'hiver ou les aéronefs passaient loin et haut en faisant le moins de bruit possible (ce jour ils étaient avertis de la présence de la STAC faisant des mesures ce jour, la situation est représentative de ce qu'on peut espérer avec des trajectoires qui minimisent au maximum les nuisances sur le centre-ville lieu de la mesure!!! EN SAISON CREUSE!!!)


Repérons dans ce spectrogramme, les moments PERTURBÉS SUR L'INSTANT par un aéronef qui s'entend par dessus le paysage (émergence spectrale significative, de l'ordre de 10dB ou plus d'émergence spectrale = "ça se voit clairement" sur ce spectrogramme, et même sans avoir mesuré et quantifié, c'est précisément ça qu'on voit le plus et qui tache le plus: le bruit aérien est réellement LA NUISANCE SONORE NUMÉRO 1 ici, même pas dans un sentier de randonnée en forêt, mais dans une zone habitée moins calme et au maximum épargné par des aéronefs qui ÉVITENT de passer juste au dessus et très haut!!!



-
rouge C'est "le bordel" de 7H du matin à 11H (4H de nuisance assurée 300 jours par an environ, parfois 3 semaines de répis en cumulant les acalmie durant des périodes de forte pluie, et les jours les plus calmes de mai à juillet)
- rouge + orange Le calme ne revient pas vraiment avant 14h (On a perdu tout le bon de la journée)
- rouge + orange + jaune Jusqu'à 17H, on ne sait pas si ça s'est calmé pour de bon, le calme reste PRÉCAIRE, en sursis, et dans de telles condition, même quand le calme est revenu on ne fait pas réellement une expérience de quiétude.

 Le lieu de cet enregistrement n'est pourtant pas dans la nature, mais depuis un balcon de zone habitée: dans la nature, les quelques signatures peu marquée de quelques ULM ou hélico lointain sont plus fortes en tout point (le son est plus fort car on on plus près des trajectoires des aéronef, et le son est plus fort encore par contraste dans un lieu plus calme.


POURTANT?! ce n'est pas "un bruit en continu"?!
À cela on doit répondre si ce n'est pas évident, que si le bruit dure plusieures minutes, s'arrête pour reprendre quelques minutes pour encore plusieures minutes, cela des dizaines de fois, c'est tout comme continu LES CALMES INTERCALAIRES ne sont pas exploitables. ÉTALER LES SURVOLS ESPACÉS DANS LE TEMPS EST DU GASPILLAGE DE TEMPS DE CALME DISPONIBLE  .

Officiellement, selon le code de la santé public, selon le constat que la gêne est avéré, pour un bruit INTERMITTENT mais survenant à répétition juste audible (émergence de 9 à 11dB c'est moins qu'avec la plupart des aéronefs), 3% du temps de présence est déjà gênant et fixé comme seuil de l'illégal (mais pas pour les aéronefs qui font du bruit pour tous encore plus partout et en plus partout où on pourrait fuir le bruit de la ville et qui font pire... parfois des émergences de l'ordre de 50dB "ils ont le droit, vous n'avez qu'à déménager" répondra le planton de service de la BGTA (vécu)

GASPILLAGE TEMPOREL DE QUIÉTUDE: EN PRATIQUE, quand les survols sont espacés et n'importe quand, un petit pourcentage seulement de survols plus espacés avant et après le gros de la troupe gâchent à eux seul à peu près le double du temps pour presque rien en plus, et on n'a pas la quiétude avant 14H voir 16H alors que le calme pourrait revenir entre 10H et 11H, ou est revenu partiellement, mais pas avec assez de continuité pour être profitable.


 CE QUI N'A PAS PU ÊTRE ÉVOQUÉ lors de la première réunion en préfecture du mardi 20 juin 2023: l'occupation TEMPORELLE.

"FAIRE DES ESCADRILLES D'UNE DIZAINE D'HÉLICOS pour que ça dure moins de temps...
"ET PUIS ENCORE QUOI, ÇA NE VA PAS NON?! a répondu la préfète de St-Paul
Fin du dialogue, balayé d'un revers de main.

DEPUIS PLUS DE 8 ANS cette "question" est balayée... "il est hors de question d'évoquer une réduction d'activité", et "limiter c'est interdire"...

LE DRAME DANS LES CIRQUES: on peu de marge d'amélioration à attendre d'amélioration de trajectoire, de technique de pilotage ou de technique des aéronefs: on est déjà "au taquet": à part éviter les rodéos et "pilotage de guerre" de certains pilotes qui détonnent mais sans être la majorité du temps, pour le vacarme de fond qui n'en finit pas on ne peut pas faire mieux, ça restera trop bruyant par rapport au calme de la nature.

Même avec une TRÈS FORTE réduction de l'activité (par exemple 5 fois moins...), si n'est pas prévu une organisation horaire de ce cinquième restant... il en reste largement plus que 2 fois trop (plusieurs survols par heure), ça restera toujours bien assez pour POURRIR la moitié ou plus d'une journée!!!


 
Trop = plus que 8 survols directs (sans faire de détour, juste traverser le cirque) par jour, par ce que 8 aéronef font déjà plus que 10dB d'émergence spectrale et que le cumul temporel de leur passage (3mn à chaque fois) multiplié par 8 fois dépasse déjà ce que tolérerait le code de la santé publique pour une pollution sonore équivalente en intensité-cumul (même pas dans la nature, dans la zone habitée près du cimertière au centre-bourg de Cilaos, dans la nature, c'est 25dB d'émergence pour un petit ULM à l'autre bout du cirque près de 50 pour un hélico, on parle là d'un seuil de gêne avéré pour... 9 à 11dB dans un lieu "chez soi" où l'on s'appaise et se repose. Nuance que dans l'espace public ce n'est pas chez soi mais que l'état qui est recherché dans un lieu "où l'on va pour trouver le calme" tel un Parc National ou une forêt voisine, un bruit intrusif d'un aéronef a bien le même effet physiologique, obligeant "à filtrer ce qui gêne", dans un cas de même sensibilité que dans son salon: un lieu tranquille avec un besoin de repos, besoin d'avoir LA PAIX sans un bruit parasite qui empêche de s'appaiser.

Toujours la même histoire depuis 8 ans, ils comptent sur la réduction des nuisances en changeant les trajectoires et le pilotage, éventuellement "avec des nouvelles pales" ou des "nouvelles machines" en laissant HORS DE QUESTION la problématique TEMPORELLE qui est DOMINANTE.
Le problème n'étant pas que ça fasse du bruit fort ou pas, mais que ça n'en finit pas de nous priver du calme.
Sauf avec quelques acteurs quand même rencontré au préalable hors réunion (À La Réunion!) avec qui il a été possible de converser techniquement avec des pilotes  de l'aéroclub de pierrefonds pour ensuite installé du survol par escadrille de quelques ULM, par 2 ou 3, parfois 4, combiné au pilotage prudent et à l'évitement du tard de la matinée ou de l'après midi: ceux là font déjà "5 fois moins" de bruit!!! (2 à 3 fois moins longtemps et bien moins fort et à des horaires moins gênants!!!)

Changer des trajectoires ne fera rien à Cilaos, on ne peut guère faire mieux que de passer entre les zones habitées et les remparts comme actuellement et au mieux, si on évite les zones habités, c'est pour polluer un peu plus la nature ou les habitants et touristes se rendent pour être au calme, avec encore plus de sensibilité (du coup, c'est encore pire!). Éviter le pilotage "de guerre" serait un mieux évident, mais sinon réduire l'intensité du bruit nomal des aéronefs en faisant "au mieux" reste tellement énorme par contraste que ça ne changera pas le fond du problème: des qu'il y a "du tourisme", on n'entend plus la nature et celle ci n'est plus qu'un décords pour survols aérien qu'on doit fuir si on ne supporte pas le bruit


Cette journée exemple est assez typique d'un minima de saison creuse



 (nous sommes à 3 fois moins environ qu'en saison pleine le 14 mai 2022), et aussi lors d'une période de pilotage prudent à faible niveau de nuisance (les aéronefs font près de 10 décibels de moins de bruit que en saison pleine, pour des raisons de pilotage mais aussi d'aérologie hivernale), lLe jour de ces mesure, la STAC étant présente sur les lieux pour faire les mesures officielle dont le bilan était présenté à cette réunion du 20 juin 2023, . Le 14 mai 2022 la météo était sans difficulté aérologiques, nuisances sonores au minimum, mais un peu tout le temps et n'importe quand.. C'est un peu ce qu'on pourrait espérer de l'adoption de nouvelles trajectoire plus haut et plus à l'écart des zones habitées, puisque ce jour là, par souci de discrétion, les aéronefs volaient haut et loin de CILAOS centre ville où était le micro!


La charte du Parc National "Préserver le ressenti de quiétude dans les cirques, pitons et rempart" est BAFOUÉE.


COMPACTER le tourisme aérien entre 7H et 10H?



- Si à 10H on est certain que c'est fini, la possibilité d'éviter la nuisance ne condamne pas sur le reste de la journée (quiétude pour sortir au calme car confiance en l'horaire), L'enjeu de laisser libre 7H d'affillée entre 10H et 7H laisse en général au moins 3 heures avant la pluie ou les nuages, et parfois 7H en hiver en saison sèche: possible de faire vraiment de la randonnée ou des chantiers participatifs qui demandent une longue marche d'approche sans avoir à SUBIR des dérangements prolongés inévitables!

- Si entre 7H à 10H le vacarme n'est pas trop violent, on peut éviter la nuisance par l'enfermement pour "ATTENDRE QUE ÇA PASSE"

- Si en PLUS de 7H à 10H le vacarne n'est pas en continu et respecte un horaire "de passage", on peut même avoir le luxe d'en profiter chez soi "pour respirer", on peut avoir le temps d'aérer, même si le temps de calme n'est pas long et ne permet pas d'aller loin à pieds dans une nature calme, on sait qu'on peut compter sur quelques dizaines de minutes fiable, on n'ouvre pas sa fenêtre pour aussitôt la refermer et user les joints.

Sinon, même on a la même cumul horaire en quantité beaucoup plus de temps est bouffé selon les aléas de ces horaires, les calmes intercallaires sont "gaspillés" c'est du temps de calme dont on ne peut pas profiter et pourtant qui "bouffe la journée", l'incertitude des moments de calmes véritables mais précaires ne permet même pas le ressenti de quiétude dans le calme "en sursit".

Si le pilotage n'est pas rigoureux, le bruit rentre dans les habitations, et même en s'enfermant on est dérangé par des vibrations chez soi, la nuisance n'est même pas évitable par l'enfermement et n'est pas évitable non plus en s'organisant selon l'horaire: c'est intrusif, et dans une logique de tous les jours toute l'année ou presque UN PROBLÈME SANITAIRE. (et au moment de La Réunion du 20 juin 2023, à peu près 5 à 10 fois plus que le seuil de gêne avéré, qui chroniquement devient un problème sanitaire)
 
IL IMPORTE que cette stratégie de groupement de passages soit bien "carrée". Si on forme des groupes de passage et que la moitié des aéronefs volent avant ou vol après, ça ne servira qu'à choquer encore un peu plus les gens: du bruit tout le temps et "en plus ils en passe même par escadrilles!!!"

Le cantonnement des survols touristiques entre 7H et 10H avec vols en formation serait choquant (de voir autant d'aéronefs d'un coup), mais bien "carré" la solution la plus efficace de réduction d'emprise temporelle (le seul parapètre sur lequel on peut jouer dans les cirques, vu que ça fait systématiquement trop de bruit où qu'on passe...)
ce n'est pas pensé à la va vite mais depuis 30 an, c'est LA SEULE SOLUTION pour tenter de cohabiter avec une activité encore significative du tourisme aérien sans que ça devienne une guerre sans pitié qui fera des dégâts collatéraux (perdre la jouissance des lieux, la santé qui dépend de ces lieux, ou perdre le droit d'exercer le survol touristique de l'île à force de dégâts sur la santé et sur la qualité des séjours au dessous, et conflits plus ou moins larvés sinon situation d'opression et de domination.

En tel cas, il est toujours possible que survienne encore quelques hélicos en dehors des horaires, mais de façon évènementielle et pour "une raison valable", pour une jambe cassée par exemple. ÇA N'A RIEN DE COMPARABLE par ce que quand c'est du tourisme, que ce n'est pas  pour "toujours plus", et n'est plus "une prédation"

Faute de saisir le concept d'emprise temporelle (quelque soit l'intensité sonore, du moment que la nature est écrasée par le bruit), de la sécurité permettant de vivre la quiétude que donnerait une limitation FIABLE des horaires et des groupements de passage  (plein de points contre-intuiitifs et quand même des contraintes!) ... IL N'Y A AUCUNE SOLUTION QUI VAILLE ET LE DIALOGUE EST BLOQUÉ, depuis plus de 8 ans!!!

Attention, en réalité, en général l'après midi le temps est couverte, ou il pleut, il ne reste pas tant de temps que ça en pratique "pour profiter du beau temps", c'est pour cela qu'on ne peut pas "couper la poire en deux" en arrêtant les survols touristiques à midi! (si cela était équitable de couper la poire en 2 pour en donner une moitié aux 10% des touristes qui profitent du survols et l'autre à tous les autres en plus des habitants)

"FAIRE DES ESCADRILLES D'UNE DIZAINE D'HÉLICOS pour que ça dure moins de temps.

Imaginez que les survols soient répartis comme ceci

Durant les moment repéres en jaune nous verrions passer des escadrilles d'un maximum d'hélicos en le moins de temps possible.

Cela serait choquant sur le coup, mais ca ne prendrait pas tout le temps à bouffer la matinée (et ne serait même pas plus bruyant si ils volent ensemble pas à fond sans faire des grand 8)

En pratique, les escadrilles d'ULM et avion volant en sens inverse par rapport aux hélicos seraient désynchronisés ce qui ferait 6 moments de bruit

On aurait le passage des escadrilles d'ULM (plus petits rectangle ainsi). Mais des ULM beaucoup moins sonore qu'actuellement puisque quasiment en vol plané en redescente vers Pierrefonds.
Même ainsi c'est une gêne conséquente, mais plus facilement ÉVITABLE que le n'importe quoi n'importe quand.

Même ainsi nous réduirions à 6 moments de 10mnà horaire fixes le temps total de nuisance, ces moments seraient prévisibles, avec un niveau de bruit moindre, et on serait tranquille à partir de 10H. Au lieu de plusieurs dizaines de survols isolés bouffant au moins une demi-journée en créant 30 à 50 moments de dérangement successifs toujours prolongés (plusieures minute chaque fois), avec, entre chaque des calmes intercalaires mais incertains qui ne laissent pas le temps de récupérer (parfois 2mn parfois 10, au hasard, on prend l'habtude de ne pas ouvrir sa fenêtre..)

Et une telle stratégie pourrait être peaufinée pour synchroniser tout de même au possible les ULM et les hélicos là où il est le plus gênant qu'ils ne soient pas ensemble: le temps de survol des cirques étant assez faible pour que convenablement décaler leur signature se chevauche plus ou moins durant la traversée des cirques, ce qui peut mener à 3 périodes de bruit de 15 minutes seulement. Soit 45mn.
SI le bruit n'est pas violent mais est une sorte de rumeur comme le sont les bruits des hordes de motards au loin, ça serait au même niveau que les motards du dimanche de loin quand la vue donne sur la route, mais 3 fois, à horaire connu puis fini.


Comprenez simplement que si on SAVAIT quand ça commence et quand ça finit, que ça ne s'entend pas enfermé et qu'il reste un grand moment pour vivre en extérieur que c'est déjà moins INTRUSIF.

SANS autre SOLUTION efficace, sachant que "il est hors de question d'évouquer une réduction d'activité"  sont les fait de la rupture de dialogue depuis 2015; si on a eu une RÉUNION en juin 2023 c'est pour constater à quel point on en est resté là après maintenant 8 ans de pisser dans un violon: si on adopte pas une limitation horaire, l'amélioration à attendre des modification de trajectoire et du pilotage le plus discret possible ne rend pas le calme dans la nature: ça sera un peu moins bruyant peut être mais ne changera rien au problème qu'on ne dispose pas de la nature sans bruit de moteurs prolongés et répétés toute la journée et qu'on ne peut absolument plus compter trouver le calme en ces lieux des lors qu'il y a un peu de fréquentation touristique.


Remarque sur la quiétude.
GASPILLAGE TEMPOREL DE QUIÉTUDE: il est forcément plus grand que le temps de présence physique de nuisance car liée à l'anticipation et interditude des limites horaires de la présence.

Pour des raison pyshiologiques (tel le temps que la fréquence cardiaque descende après un stress, le temps que les circuits du cerveau se recconectent à un état d'appaisement, nous devons ajouter LE TEMPS DE RÉPLÉTION qui est représenté en orange: attention, ce n'est pas un fait psychologique mais purement physiologique pour des raisons chimiques dans les fluides cellulaires et présence des neuroméciateurs,
C'est ainsi que le temps de gêne physiologique réelle est supérieur à la durée d'exposition de la nuisance et considérablement augmenté par l'abscence de quiétude (on récupère moins vite quand on ne sait pas quand se reposer, on stresse déjà si on craint que cela reccomence...

Même si les gens en n'ont pas conscience, le bruit fatigue que on le veuille on non, et dans la nature, dans un Parc National, ce bruit est la négation même de la fonction de ces lieux, où on va justement pour le calme.


Le compactage temporel entre 7H et 10H permettrait AU MOINS de pouvoir s'organiser pour éviter la nuisance sans avoir à attendre trop de temps pour profiter de l'extérieur.
- savoir quand ça commence et quand ça finit
- que cela soit finit avant que toute la matinée soit foutue et qu'on soit certains que ça ne reccomence plus.
- MÊME si on sort avant 10H alors qu'il y a encore beaucoup de bruit, comme on sait QUAND ça va s'arrêter, c'est déjà plus supportable
- si on veut ÉVITER la nuisance, on sait QUAND sortir en paix.


CONTRE INTUITIF!!!


On croit que "si les aéronefs passent tous ensemble, ça va être encore plus insupportable
CONTRE INTUITIF: comme ils doivent rester ensemble, ils doivent piloter d'une façon non maximale, et font tellement moins de bruit idividuellement en ce cas que tous ensemble ce n'est pas plus bruyant qu'un seul à fond, ET ÇA DURE TELLEMENT MOINS DE TEMPS!!!
Ça peut être à la limite spectaculaire et dérangeant, bien sur, mais ÇA NE DURE PAS.

On croit que "espacer les passages va réduire le bruit", mais attention au CUMUL de répétitions alors nécéssaires.
CONTRE INTUITIF entre les passages, on ne ressent pas le calme: on l'a évoqué, il y a le temps de réplétion qui s'ajoute, et on s'attend à ce que ça reccomence et on ne peut pas engager d'activité extérieur durable sans pouvoir éviter la nuisance. Et c'est ainsi que toute la journée ou presque y passe ou sinon que la nuisance devient NON-ÉVITABLE, car il faut plus de temps "pour faire passer tout le monde"

On croit que "modifier les trajectoires va résoudre le problème".
CONTRE INTUITIF: si ça réduit la gêne en espace habité, ca va l'augmenter dans les espaces qui sont la raison de venir ou habiter là, on déplace juste le problème dans une nature-poubelle: dans les cirques la nature reste condamnée par la présence d'une nuisance qui n'en finit pas,  ça résonne et que la trajectoire soit modifié change peu, et si on peut rêver d'une amélioration, elle ne sera pas effective tant le contraste bruit/calme est important dans la nature, on restera là du facteur 10 fois trop question "le temps que ça dure", pour disposer réellement des lieux au moins une partie du temps qu'il fait beau


Depuis 2015 était demandé une stratégie d'organisation des passages de sorte à ce que la privation des lieux ne soit pas toute la matinée avec une incertitude sur les rares après midi de ciel dégagés, quasi systématiquement gâchées aussi.
L'idée de de base est de grouper les passages d'aéronefs puisque qu'il y a un 1 tout seul ou 10 à la fois ne change plus grand chose puisque c'est foutu.
ATTENTION CONTRE-INTUITIF: les aéronefs groupés par escadrilles sont MOINS BRUYANT qu'un seul aéronef: il ne peuvent pas être totalement à fond, et font difficilement les manoeuvres si bruyantes des aéronefs isolés: en pratique 4 ou 5 hélicos ensemble ne font pas plus d'un bruit qu'un seul, ainsi que pour les ULM

En combinant un pilotage en vitesse de croisière d'endurance maximale (le moins d'énergie possible dépensée au kilomètre parcourue, du coup le moins de bruit dispensé aussi) et le groupement, il faut 10 à 20 hélicoptères en formation pour égaler le bruit d'un seul à fond similaire actuel, tandis que la durée de passage est similaire du fait que la trajectoire à 50% de moins de vitesse est rectiligne (dans la situation actuelle, le pilotage fait des détours).
Par rapport à la perception de l'intensité du bruit, la sensation de bruit double pour 10 fois plus environ, ce qui signifie que 10 hélicoptères ensemble sont 2 fois plus bruyant qu'un tout seul à pilotage équivalent, MAIS CELA DURE 10 FOIS MOINS LONGTEMPS!!!

L'enjeu de grouper les passages est non seulement de réduire le temps pur de présence du bruit, mais de dégager un temps de quiétude nous permettant d'éviter la nuisance en comptant sur des horaires préservés.

Piloter à l'économique s'impose pour économiser le carburant, et marge de vitesse par rapport au maxi aussi pour permettre des vols de groupe: combiné ensemble, le bruit, même par groupe est moins violent, et la gêne en zone habitée serait équivalente voire moindre, mais, et c'est cela qui importe, PAS LONGTEMPS et À DES HORAIRES PRÉVISIBLES.


CE N'EST PAS L'IDÉAL, l'idéal étant de REMETTRE EN QUESTION ces survols de loisirs dans des espaces classés aussi sensible et le contexte de gabegie énergétique à l'heure de la sobriété énergétique.
C'EST LA SEULE SOLUTION aussi pour ceux qui volent  pour absorber une demande sigificative avec l'activité déjà installée et pour gêner le moins possible, pas que en horaire, mais en absolu, par ce que pour ceux qui volent, c'est la SEULE TRANCHE HORAIRE de météo fiable avec une aérologie qui ne provoque pas un bruit important des hélices et des pales, sans trop de nuages qui détourne d'un trajet optimal.

Ce SACRIFICE est le moins gênant possible.

Tout autre solution bouffera plus le millieu de la journée et fera plus de nuisances en absolu pour moins efficace sur le plan technique pour des raisons d'aérologie: ça sera beaucoup plus le bordel avec pourtant moins d'aéronefs faisant le survol, à cause des aléas aérologiques et moins "rentable"

LA RÉUNION C'EST CELA.
Tant qu'on n'organise pas  le tourisme aérien pour que les nuisances soient évitables... c'est cela!



C'est à la fois SIMPLE et COMPLIQUÉ

SIMPLE = on sort de ce modèle touristique nocif.
COMPLIQUÉ = on le garde et on essaie de survivre aux dégats... On en est là.
PLUS COMPLIQUÉ encore il semble. On partage les lieux avec une véritable solution DE COMPACTAGE TEMPOREL quand il est IMPOSSIBLE de partager l'espace.




AMUSANT!!!
  Pourquoi? en plus de voler comme des mouches, ils se déguisent... "comme des mouches"?!!

Les mouches qui font semblant d'être des guêpes.



Pourquoi une compagnie PRIVÉE cherche-t-elle à ce point à se faire passer pour... LA GENDARMERIE?