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Par Jean Thevenet "porte parole": à ce propos...

Cilaos observé par un "touriste métro" (et le touriste créole)
Remarque sur l'évolution de CILAOS en tant que lieu "tranquille"
Questionnement annexe: comment gérer le tourisme aérien?

Sur la base d'Archives portant sur 2014-mi 2016


Généralement un touriste en vacance ne perdra pas du temps et de l'énergie à écrire tout cela, dans un but de voir s'améliorer sa destination: Ses vacances ou son voyage sont avant tout pour se détendre, pas se faire du martel-en-tête pour un lieu avec lequel il a eu un désamour suite à une gêne (le bruit du tourisme aérien dans les hauts étant la plus grande nuisance globale: voir exemple ), et qu'il ne pense pas habiter ou re-visiter et encore moins investir pour se lancer dans une action "impossible"). C'est un pays qui n'est pas chez lui et qui visiblement sombre dans une gestion économique qui sacrifie "comme partout sur la planète" le paysage et la nature...
 d'où l'absence de réactions... autre que la perte de l'envie de revenir... Mais un désamour des lieux n'est jamais exprimé: il faut qu'il reste encore un peu d'envie de revenir et de ressentir un enjeu dans l'attrait pour les lieux pour avoir l'énergie de communiquer dessus.

 Les touristes locaux ou habitués aimant encore les lieux sont désemparés, de plus en plus fatalistes persuadés que l'économie d'un pays (donc survivre) ne peut se faire que par le sacrifice de son paysage et de l'ambiance locale. Ils se contentent de ce qui reste à prendre "comme peau de chagrin" sans pleurer sur ce qui se perd, sans s'étendre sur les points négatifs, pour ne pas faire du martel-en-tête.

 d'où l'absence de réactions... autre que l'envie croissante de trouver un autre coin...

Ils adoptent lors de leur retours successifs des stratégies d'évitement pour revenir dans de meilleures conditions (par exemple, ils viennent en Juin plutôt qu'en novembre!), ils s'adaptent peu à peu à une dégradation inéluctable en se disant "c'est partout pareil, mais il y a pire ailleurs qu'ici": Pas que dans l'île, mais sur la planète entière avec une sensation d'impuissance telle que ce n'est pas la peine d'agir un tant soit peu (ils ne croient pas à la (lien externe) lutte des colibris contre un incendie de forêt)

Enfin, les touristes ne vivent pas la région dans le quotidien: les points négatifs installés dans le cadre n'ont pas le temps de se cumuler à en devenir nuisances dans le ressenti. Pour quelqu'un qui vient tous les 3 mois en fin-de-semaine, ou quelqu'un qui vient 3 semaines tous les 3 ans, rien de problématique n'est inscrit dans le quotidien... donc pas véritablement gênant.

 d'où l'absence de réactions...

Tout de même

PÉTITION 2/3 environ des touristes (essentiellements métro) rencontrés sur les chemins signent "limiter les nuisances d'aéronefs touristiques et le respect de quotas et tranche horaire": 1500 personnes rencontrées en 1 mois (nov 2015), 1000 signatures. Le sous préfet a tranché sur le fait que ces pétitions ont été faites "sous influence": elles n'ont pas été prises en compte.

EST-CE LE SORT DE CILAOS DE DEVENIR UNE BANALE "ZONE TOURISTIQUE"????



Le "touriste" exprimé ici recherche:

- l'authenticité paysagère et culturelle. (La mare à Jonc en exemple de lieu très beau... du coup aménagé pour "le tourisme" -> débat.

- la ruralité, dans un pays qui n'est pas "ravagé" par les herbicides (espoir de voir adopter les agricultures durables, la permaculture en particulier).

- Un confort de vie dans l'habitat permettant de dormir la nuit ou de se reposer, permettant de répondre aux besoins physiologiques de base sans que ce soit trop compliqué.

- le respect de la nature, le coté rarissime de cette nature (endémisme)

- Trouver mieux qu'un parc d'attraction où tout est devenu "artificiel" et "commerce": un lieu de vie et d'échange autour d'activités professionelles rentables sur place: par exemple c'est triste de voir des échoués sur le trottoir abandonnés à l'ennui se noyant dans l'alcool, des terrains abandonnés devenues friches ou décharges d'ordure, d'entendre les anciens dire "c'est tout à mes enfants mais ils travaillent dans les Bas car c'est pas rentable", c'est triste de voir la misère et autant de chomage: on se sent même mal à l'aise, coupable, d'avoir le loisir de voyager et profiter de lieux dont les habitants eux même ne profitent pas.

- la possibilité de retrouver une bonne santé (pour les locaux va avec la possibilité de travailler sur place), et il est bien difficile de trouver la santé dans un pays beau où les gens sont malheureux.

- la possibilité de faire du sport avec plaisir ou une activité physique permettant la santé, ce qui implique un accès facile à une nature et paysage préservé (tant de diabétiques, déprimés, stressés... en ont besoin!)

- Une intimité, tranquilité, paix, dans la nature, ce qui implique qu'il n'y ait pas partout des phénomène de surfréquentation et de foules, qu'il y a de nombreux recoins où aller (sentiers secondaires, et non pas seulement quelques piétoroutes-GR).

- Un tourisme ouvert aux échanges (touristes venus pour cures, longs séjours, randonneurs, avec qui tisser des liens, touristes qui reviennent périodiquement "abonnés au lieu), amis.

- une animation culturelle véritable: musique avec le vrai son des instruments, musique locale, qu'on peut approcher sans casque anti-bruit, lieux d'échange culturels. Un séjour long expose au besoin d'occasion de faire la fête (ça ne veut pas forcément pas dire mettre la sono à fond de 22h à 7h et imposer une nuit blanche à 100m (ou même des km) à la ronde), d'aller au cinéma (à CILAOS il n'y en a plus!), de compulser des livres et doccuments transmettant la mémoire des anciens.

- la participation éventuelle à des évènement sportifs qui ne sont pas nécéssairement qu'une compétition bruyante et festive: ça peut faire de l'animation sans sacrifier toute l'ambiance paisible du cadre alentour, cela permet de se SOCIALISER et partager une découverte de parcours dans une messe-randonnée organisée et sécurisée sans pour autant tout sacrifier à une victoire avec tête dans le guidon (oui, même sans le vélo c'est possible), cette recherche modeste" est quand même le cas de milliers de participants, par rapport à quelques centaines, dont un seul gagne...

- Notez que ce n'est pas forcément le cas de la clientèle ici présente, mais que cette recherche correspond à ce qu'évoque, en général un "lieu préservé, loin du bruit et de la fureur du monde moderne" ou une "station de montagne et de bien être"..., la vocation naturelle de CILAOS.

Le tourisme qui tiendrait compte de cela pourrait acceuillir beaucoup plus de monde qu'actuellement (1.000.000/an) sans créer de problèmes.

Le "tourisme" "commerce facile à court-terme" ici critiqué recherche à:

- Offrir.. non VENDRE des sensations fortes et rapides à des gens "speed" qui n'ont même pas une semaine pour faire toute la Réunion, qui sont venu par un coup de pub allant jusqu'à la "guérilla marketing" (publicité invasive, virale, qui sort de son cadre par tous les moyens: films en réalité publicité, propagande dans les réseaux sociaux, placement de messages sur les tapis de récuparation de bagages dans les aéroports, associer la Réunion à des musiques antillaises pour que ça fasse "tropical", faire fi de toute identité culturelle et d'authenticité pour attirer des touristes en recherche d'exotisme...)

- Capter l'attention de gens "speed" qui n'ont pas la spontanéité de se tourner d'eux même vers une émotion provoquée par le cadre de vie qu'ils visitent: il faut les surprendre, leur faire peur, leur donner le vertige, les "occuper"  comme dans des stand de foire: nuisances induites par une population qui impose le bruit aux autres.

- Tout faire pour que rapidement le touriste dépense un maximum d'argent en prestations diverses selon une logique de créer une demande et un besoin qui ne sont pas spontanément là, au moyen de la propagande, plutôt que de s'adapter aux attentes réelle des touristes qui viennent à la Réunion pour ce qu'est cette île: ce système conduit à dégrader non pas seulement les lieux, mais les rapports sociaux: la culture devient folklore, l'amitié devient séduction commerciale.

- DÉCULPABILISER LES TOURISTES en leur faisant croire que l'argent qu'ils dépensent en se payant des prestations à grand impact (l'hélicoptère et l'ULM surtout) fera le bonheur et la richesse de tous via l'économie de l'île !!!

- Transformer et adapter toute ressource naturelle en produit-marketing pour inventer des prestations, lesquels nécéssitent beaucoup de moyens et de matériel et provoque du coup beaucoup d'impact sur l'environnement soit par concentration sur des sites stratégiques (canyonning) soit pas dilapidation de nuisances globales (tourisme par ULM et hélicoptère), beaucoup d'entrées d'argent, mais beaucoup de dépense et de dégâts donc une marge faible, un bénéfice global réel faible par rapport aux nuisances collatérales, un bénéfice fort pour une élite seulement aux dépends de tous les autres.

- détourner les titres d'honneurs et de protection du site "inscrit", en argument-vente, en passant outre l'esprit, voir le texte carrément à la lettre, des chartes garantissant normallement un impact limité.

- faire fi de l'ambiance: le paysage, la nature, étant finalement réduits à l'état de décors et de terrain de jeu pour manèges à touristes. La population locale étant elle même "parquée" hors du Parc National "réservé aux touristes" (c'est un ressenti de plus en plus exprimé, que cela soit réel ou non).

Cette forme de tourisme là se heurtre à une explosion de nuisances sur une île surpeuplée et trop petite, dont la nature est fragile (les oiseaux des forêts de bois de couleur ne connaissent le bruit installé brutalement dans la répétition et le cumul avec les rotations d'hélicoptère depuis 1995) et condamne une réelle évolution tout simplement par ce que le tourisme rend invivable les lieux, et que ce qui est recherché (une aventure exotique au naturel, la découverte d'un "bout du monde") disparaît alors, "le paradis des randonneurs" ou les "forêts avec chants d'oiseaux unique au monde où on entend le "bruit des nuages"" devenus terrain pour meeting aérien permanent.

Cette organisation du tourisme "sature" les sites sensibles de nuisances globales, pour un nombre bien inférieur à la fréquentation déjà atteinte jugée pourtant dramatiquement insuffisante. On peut "pourrir l'île" avec seulement de quelques milliers de touristes par an!!! (surtout à cause du tourisme par  hélicoptère (nuisances sonores répétés et fortes, 3mn localement par survol pour 6 touristes de passage) et ULM (rapport nuisance/nombre de personne énorme compte tenu du bruit masquant longtemps le calme dans la nature, 10mn par passage et pour un unique passager), manèges touristiques pour une élite et dont l'organisation ne semble pas tenir compte de l'impact en lieux habité!)



observations

Or problème de BRUIT due au survol de l'île, Changements récents et remarques-à faire.


Les fontaines "incubateur de moustiques" (année 2015):

- c'est une erreur manifeste: gaspillage d'argent public, esthétique plutôt négative qui choque plutôt les touristes. Mobilier urbain gênant (prend de la place devant le marché couvert, sacrifice d'un platane et perte de place pour le marché de Cilaos). Cela en plus d'avoir fait la joie des moustiques qui ont du être traité par l'ARS en décembre 2015: cela fait que trop penser à une "commune qui ne sait pas quoi faire pour dépenser l'argent des subventions, donc NOTRE argent à "nous tous". La génération de fontaines précédente associée à la réfection de la rue du Père Boiteau ne font pas cet effet. Elles ne coulent certes plus, mais il reste un travail de jardinage sur celle près du stade tranformée en bac à fleurs et celle près de l'église avec les lettres sculptées.


L'aménagement (vue Street view) de la Mare à Jonc avec le "jardin botanique à vocation touristique et agronomique"

- pour le coté esthétique, c'est plutôt réussi d'avoir éclairé avec des diodes à basse hauteur. Les jets d'eau éclairées en couleurs vives font "bon enfant". La nuisance sonore des jets d'eau pourrait gêner d'habiter à proximité.

- l'aménagement du jardin botanique, avec ses gros murs de soutènement est une dégradation esthétique MAJEURE: la mare à Jonc dominée par le Piton des neiges a perdu tout son cachet vue de son litoral sud.

- Parc de loisir. On peut faire du kayak ou du bateau: cela rend cette mare "vivante" pour les enfants, les touristes.

- en fait de jardin botanique, ce sont des vignes. Inquiétude si on utilise beaucoup de pesticides, en surplombant une mare c'est ce qui est le pire (pollution des millieux aquatiques)

- si on touche aux autres mares pour reproduire ce "parc d'attraction", cela serait une dégradation majeure, car les autres mares représentent ce qui a été supprimé de la Mare à Jonc et cela préserve la biodiversité. Les autres mares sont une zone intéressante qui compensent l'aménagement touristique de la mare à Jonc, on a ainsi le coté "attractions" et le coté "sauvage et rural" à quelques minutes de marche. L'intérêt des autres mares est autant sur le plan visuel qu'auditif (concerts d'insectes et de grenouille, et zone à chauve souris)


Roche Merveilleuse: juin 2015: nouvelle rembarde et panneaux explicatifs, accès pour fauteuil roulant et zone de retournement des cars.

- La rembarde en fer est moins jolie que l'ancienne en bois (mais plus définitivement solide)

- Le groupe électrogène pour faire les soudures a provoqué entre mai et juin 2015 un mois de nuisances sonores (fortes vibrations occupant aussi l'après midi), les zoiseaux la vierge sont du coup partis du secteur les mois suivants, et pas encore revenus en mi 2016: la prochaine fois que des travaux similaires seraient à faire, prévoir une rallonge plus grande pour placer le groupe à un endroit moins impactant, à défaut de prévoir un groupe électrogène insonorisé.

- il y a enfin des explications: les touristes savent enfin le nom des montagnes, c'est un sacré plus, ça évite les longues discussion à confondre le Grand Bénare avec le Piton des neiges, entre autres. Le profil est accessible aux mals voyants ou aveugles qui peuvent apréhender le profil des montagnes avec leur mains.

La forêt.

- Depuis quelques années, on abbat les cryptomérias inexploitables (exemple, le Bonnet Carré), on coupe les filaos. C'est une bonne chose, car même si la forêt primaire ne reviendra pas, il y aura un gain de biodiversité, surtout à la place des forêts de Filaos monotones dans la zone 1200 - 600m d'altitude. Les pins c'est "sympa", mais si on ne les faisait pas crever (en retirant l'écorce) ils pourraient formér des colonies avec rien d'autre en acidifiant les sols jusqu'à plus de 1800m d'altitude, il était temps de les freiner.

- Par contre, la longose et le troène ont fait un malheur, elles n'ont pas été gérée à temps. Toute l'esthétique de la forêt d'étage moyen (1200-1800m) est quasi supprimée, sauf le vestige restauré derrière la Roche Merveilleuse, les abords de la Route de Bras Sec. C'est une grave perte paysagère dessous une avalanche de "belles fleurs", il reste seulement quelques lambeaux de forêt dont le sous-bois est encore varié.

- les sumacs de la route forestière ont été éradiqués à temps (avant l'an 2000), ils auraient fait un malheur sinon... il n'y en a plus trace.

Arrêté d'août 2015 protection pétrel (limitation du survol aérien, évitement du rond de Bras Rouge)

- il n'y pas eu d'amélioration sensible à cette heure, les nuisances des hélicoptères sont restés au même niveau qu'auparavant et il y a eu des survols l'après midi dans la zone tout comme avant.

LES ANCIENS THERMES...

C'est pas top que depuis bien 10 ans, le site est indiqué sur les guide touristique papier pour que les touristes se retrouvent devant des tas de pancartes du genre "danger, site protégé, accès interdit..." C'était le coeur touristique de Cilaos, avec des vrais bassins, des terrasses aménagées autour, des aménagements pour se baigner et se reposer dans l'herbe. Sans ce site, les touristes en recherche de baignade se concentrent sur d'autre sites sauvages qui n'ont pas la même capacité d'acceuil: le site du Bassin Bleu par exemple souffre beaucoup du guide "152 ballades et randonnées" qui a conseillé de quitter le chemin pour remonter la ravine sur 200m: c'est devenu un chiotte et les algues-filaments envahissent en aval de ce site le cours d'eau. Du coup l'impact écologique est augmenté
, l'impact est plus en amont et les touristes sont déçus.

Les nouveaux thermes font plus artificiel, "hopital". Rien à voir avec la classe des Anciens thermes dont la beauté du décord et le contact avec la nature associé étaient les principaux ingrédients thérapeutiques... même si "c'était pas aux normes"...
Galerie artisanale et animations commerciales.
La musique le week end en tant qu'attraction commerciale vers ce qui était le séminaire: Point positif appréciable: ce n'est pas de la sono, mais des musiciens qui se produisent devant le séminaire devenu galerie marchande, c'est un excellent point que la musique enregistrée, automatique, et répétée en boucle, soit ici jouée en vrai, par des musiciens. En plus le répertoire est plutôt la musique locale que les touristes veulent découvrir sans trop, pour le moment verser dans la musique antillaise. Mais, pour "faire l'animation" et attirer, le son est excessivement amplifié, portant sur toute la pente du Plateau des Chênes jusqu'à la Roche Merveilleuse et gênant la parole sur la terasse devant les commerces. Il serait parfois merveilleux, quand il s'agit de percussions ou de certains instruments, d'entendre LE VRAI SON des instruments, qu'une sono tend à aplatir...

Des touristes rencontré début août m'ont fait par de leur suprise d'un niveau de bruit aussi élevé à Cilaos (bruits de moteur, d'armoire frigorique, de musique sortant très fort des magasins...) La solution n'est peut être pas de monter le son pour passer par dessus, mais peut être réduire le bruit ambiant... mais le matin, si on baissait le bruit ambiant, on aurait du mal avec les hélicoptères qui tendent déjà à passer par dessus le bruit d'une ville bruyante et il faudrait en plus gérer cela: commencer la journée par autant de bruit appelle le bruit tout le temps..


Lotissements
- inachevé du Matarum: une "horeur" qui a été démolie. Cauchemar de dégradation esthétique enfin passé.
archive 201310191155-quartier-des-matarums2.jpg
vue sur le chantier des immeubles du Matarum... à Gauche l'aménagement de la Mare à Jonc

- L'urbanisation "galopante" matérialisée par ce lotissement pour logement sociaux, visible de la Route de Bras Sec a fait frémir d'horreur les admirateurs de Cilaos "ça y'est, ça devient comme dans les bas?!".

Les autres lotissement crées entre 2000 et 2015 ne font pas un tel effet (exemple vu de la roche Merveilleuse à centre-gauche près du platane, cherchez celui là , autre vue). Sur le plan esthétique, le lotissement du Bras des Étangs est remarquable depuis que les maisons ont été égayées de couleurs vives.
Exemple
Collection de vues (lumières changeantes)
et détail
Attendons de voir ce que va donner celui là: (crainte d'une pollution lumineuse importante)
 
L'affreux lotissement du Matarum n'était pas conforme (solidité de la construction) et fut démoli pour cette raison.



Route de Bras Sec Juin 2016

- "consolidation des murs de soutennement": des techniciens surpris qu'on casse le mur de soutenement avant même qu'ils aient le temps de constater si oui ou non il était besoin de les refaire. Le but était d'élargir alors que cette route permettait déjà à deux camions de se croiser. Cela dégrade beaucoup la sécurité routière en incitant à la vitesse et dégrade aussi beaucoup l'aspect esthétique (route dans une belle forêt primaire). Actuellement défonçée et gravillonée elle est dangereuse en vélo et moto. Si la végétation reconquière les bords et que la route est refaite dans la continuité de la portion de route de Cilaos au Bloc, bien délimitée, ça serait bien mieux (sécurité d'un bon revêtement, délimitation incitant les voitures à rouler sans être trop au milieu ou trop sur les bords). L'accotement, puisque c'est large, pourrait être délimité vélo-ou piéton, ou mieux encore, un trottoir crée, il y en a besoin, car beaucoup de piétons entre les aires de pic nique

Route de Bras Sec Juillet 2016
. L'élargissement paraît moins "catastrophique" car une partie de la sur-largeur sera en fait un fossé, du coup la route est élargie de 3/2 et non de 2/1 et sera dans la continuité des autres portions. Lisse et bien délimitée ça ira, mais les voitures irons plus vite, aussi vite que devant le départ du Bloc.

- ÉLARGIR PAREILLEMENT LA ROUTE D'ILET À CORDES SERAIT UN DÉSASTRE, elle est plus belle et étroite et son coté étroit invite à la prudence... pour un gain minime de temps de parcours, les prises de vitesse dangereuses seraient courantes sur une route élargie qui restera forcément sinueuse alors que la route tel quelle incite à la prudence à un tel point que les accidents restent très improbable et qu'on peut s'y plaire à pieds, et ça serait un patrimoine de paysage dégradé..


Les 17 nouveaux lampadaires de la ZAC Rolang Garros (lotissement): encore un éclairage urbain trop intensif.détruisent encore un peu plus le fabuleux ciel de l'hémisphère sud (déjà, les photos du Ciel de Cilaos avec un temps de pose de plus de 13 sec en 400 asa sont avec un fond marron et la pollution lumineuse pourrait masquer les galaxies voisines).

- Un désastre pour l'aspect rural de Cilaos: c'est une zone urbaine "comme aéroport"
- Lampe à vapeur de sodium dépolies (tube à décharge visible), éblouissant: éclairage trop violent, gêne pour l'habitat, masque les étoiles, désoriente les pétrels, même en éclairant uniquement vers le bas le renvoi de lumière par le sol est trop fort.
- pas de problème si ces lampadaires avaient été équipées de diodes ou de lampes correspondant à la lumière d'une lampe à filament de 25 watts (suffisant pour s'orienter la nuit)

ENCORE HEUREUX... l'éclairage public est éteint entre 23h et 4h du matin...

photos de nuit
2016/07/18 21:07:51 21° 8' 16.89" S  55° 28' 1.03" E2016/07/18 23:30:12 21° 8' 16.81" S  55° 28' 0.91" E

Éclairage de l'église. (panoramio)

- Trop violent, problème de sécurité (désadapte les yeux au fait-noir), fausse la vision des couleurs en "habillant" tout cycliste ou piéton de tenue de camouflage (éclairage quasi mono-chromatique): danger car on croit voir comme en plein jour mais on voit en noir et blanc.

- un éclairage spécifique pour illuminer l'église et la mettre en valeur au moyen de spots à diodes aurait été préférable, une lampe de vélo de 300 lumens y parvient, 1500 lumens répartis dans 4 prjecteurs focalisant sur l'église aurait mis en valeur l'église mieux qu'actuellement où elle est noyée dans un bain de lumière éblouissant.

- au sol, un éclairage pas plus violent que celui de la rue du Père boiteau aurait suffit à s'orienter, il y aurait pu y avoir quelque chose du genre "mare à jonc" pour marquer les zones piétonnes et la rue..

Renouveau des vignes et des lentilles de CILAOS et zones agricoles

- Inquiétude à voir tous ses pesticides et des zones qui n'avaient jamais été adaptées à la lentille reconvertie en une agriculture intensive avec usage systématique de produits qui se retrouve dans les produits locaux et l'eau en aval, inquiétude manger ces produits, parfois odeurs de traitements repoussantes, témoignage d'autre touristes qui ont fuit certaines zones (ont rebroussé chemin entre le cap noir et Mare sèche à cause des odeurs chimiques), pauvreté acoustique: les grillons, grenouilles, disparaissent des champs ainsi traité, c'est moins vivant.

- Il y a une beauté paysagère du fait de l'agriculture non mécanisée, il s'en faut de peu pour que cette agriculture devienne belle (bio, permaculture, espoir que l'agriculture "durable" s'applique à Cilaos)

- aspect rural et paysage culturel.

Sentier du CAP NOIR fermé, tendance à la fermeture des sentiers

- c'est une perte majeure: cela réduit du coup la possibilité de faire à pieds la jonction avec le bas du cirque de Cilaos par Peter Both, isole Peter Both. Il ne reste que le sentier d'Ilet haut pour faire le tour de Cilaos en explorant la partie basse mais c'est une marche plus difficile. Cela concentre les marcheurs sur de trop rares piétoroutes et avec 400.000 randonneurs par an, on a une sensation de surfréquentation (60% des touristes se concentrant sur octobre-novembre)
- syndrome sécuritaire... on ferme les sentiers.

Sentier reliant le sentier du Kervegen au sentier du Bloc altitude 2000.

- ça fait longtemps (avant l'an 2000), mais c'était un des plus beaux sentier, permettant une boucle sans trop de dénivelé et un grand parcours sans changer d'altitude.

- dans le même genre le nouveau sentier-des-sources est bien moins intéressant que l'ancien.

- en revanche les canyonneurs crées parfois d'autres sentiers, mais ces derniers mettant en connexion les ravines et différentes strates de forêt, étroits et favorisant le "frottis" sur les herbes et le transport des graines accrochés aux vêtements avant de suivre des cours d'eau deviennent des "autoroute à plante envahissantes" avec un bon service de transport offert...


Changements récents du tourisme aérien

- augmentation importante des ULM et hélicoptères liée à la base de Pierrefond. Augmentation de la plage horaire: grande inquiétude: en saison touristique la matinée est tout simplement foutue: il faut sortir après 10 à 11h du matin et c'est plus gênant quand en été, l'après midi est pluvieuse. Nostlagie de ne plus entendre comme avant les zoizo-la-vierge et les merles le matin. Raccourcissement et simplification des chants de merles.


Remarque sur l'évolution de CILAOS en tant que lieu "tranquille"
"LOIN DU BRUIT ET DE LA FUREUR DU MONDE MODERNE".

Cilaos respecté (un Cilaos hypothétique où le tourisme aérien ne serait pas aussi impactant) pourrait, en plus d'être un lieu paisible pour un tourisme respectable, faire des miracles pour les personnes en difficulté qui justement ne peuvent plus supporter l'impact d'un autre genre de tourisme qui s'installe à la Réunion.

- syndrome métabolique (besoin d'un sport d'endurance associée à la montagne, marche bien souvent)

- Questionnement sur soi: on voit encore des religieux venir ici en retraite, mais plus généralement est recherché alors pour "se réveiller" un lieu faisant office de temple, montagneux, isolé, mais pourvu de la possibilité de rencontre sociale et permettant des pratiques physiques telles le yoga, la méditation, le contact de l'eau froide associée à de fortes chaleurs)

- autisme (besoin de nature, besoin de climat régulier, besoin d'expérimenter des rencontres sociales temporairement), Cilaos n'est pas un lieu isolé, mais permet de s'isoler dans la nature. Cilaos est aussi très bien connecté à internet, les geek pourraient s'y établir et apporter des connaissances, on peut marrier l'informatique et la technologie des transmissions, traitements et aqcuisitions de données audio-vidéo-paramètres physiques et chimiques, à l'observation d'un millieu écologique particulier et Cilaos comporte une concentration fabuleuse de sites différenciés.

- ruptures amoureuse
, dépression (climat, soleil quotidien, air frais invitant à l'activité physique), le dépaysement permet de "tourner la page" avec une histoire pénible tout juste vécue.

- cancer : l'altitude, les microclimats, la tranquilité, la possibilité de tourner la page avec un poids psychologique toxique sont en principe, offert par un lieu aussi extraordinaire et montagneux que Cilaos.

En effet, beaucoup de gens pertubés par un de ces troubles "s'échouent" spontanément à Cilaos en quete de revivre et j'en rencontre quasiment tous les jours, ces gens se raréfient, "chassés" par les nuisances sonores et urbaines en progression sur CILAOS, le bruit aérien ayant la particularité de retirer la jouissance de tous les lieux hors village, la "magie des lieux" s'étiole.

De plus en plus des gens sont en difficulté à la Réunion même, principalement les prédiabétiques (30% de prédiabète de type2 chez les moins de 14 ans? est je bien entendu?) et les "victimes" du "désordre la ville". Le respect de Cilaos est crucial pour leur offrir un lieu de changement d'air.


À ajouter la remarque du "problème des accidents de sentier", problème grave car menant à la fermeture progressive des sentiers pour cause "d'ennuis à la commune" (procès-accidents, maire mis en cause dans des affaires du genre procès et 90.000 euros d'amandes pan dans les dents, dur à à avaler)

La "nouvelle race de randonneurs" n'est plus cette clientèle expérimentée inféodée aux lieux préservés, mais plutôt des touristes "parachutés" ici qui, surplace s'engagent au dessus de leur niveau.
 l'incompétence et la dangerosité est augmentée par le contexte touristique actuel qui favorise la randonnée par des touristes inexpérimentés et non préparés.
La solution, former des accompagnateurs, créer des "sentiers botaniques" faciles, et promouvoir l'accompagnement par guides.

Les nuisances du tourisme aérien font probablement fuir les expérimentés de la randonnée autonomes et sécure (la "clientèle des parc nationaux" qui, perdue, représente environ 200.000 randonneurs de moins par an, tout de même), il ne reste alors que des sportifs axés sur la performance (tête dans le casque et yeux au cardio) et sinon des non-expérimentés qui font des accidents, qui s'appuient sur des caillous durs avec des batons de marche qui glissent et alors ils se vautrent (et en plus, peu toniques car peu habitué à l'effort, à 15mn du départ se vident,  font caca partout, près de l'eau surtout),
Cette "manne touristique" oblige à "sécuriser la nature" comme un "parc urbain" et à "tout interdire"., "pour la sécurité"..

























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