index.html
Par Jean Thevenet "porte parole": à ce propos...
Généralement un touriste en vacance ne perdra pas du temps et
de l'énergie à écrire tout cela, dans un but de voir s'améliorer sa
destination: Ses vacances ou son voyage sont avant tout pour se
détendre, pas
se faire du martel-en-tête pour un lieu avec lequel il a eu un
désamour suite à une
gêne (le bruit du tourisme aérien
dans les hauts étant la plus grande nuisance globale: voir exemple ), et qu'il ne pense pas habiter ou
re-visiter et encore moins investir pour se lancer dans une action "impossible"). C'est un pays qui n'est pas chez lui et qui visiblement sombre dans une gestion économique qui sacrifie "comme partout sur la planète" le paysage et la nature...
d'où l'absence de réactions...
autre que la perte de l'envie de revenir... Mais un désamour des lieux
n'est jamais exprimé: il faut qu'il reste encore un peu d'envie de
revenir et de ressentir un enjeu dans l'attrait pour les lieux pour
avoir l'énergie de communiquer dessus.
Les touristes locaux ou habitués aimant encore les lieux sont désemparés, de plus en plus fatalistes persuadés que l'économie d'un pays (donc survivre) ne peut se faire que par le sacrifice de son paysage et de l'ambiance locale.
Ils
se contentent de ce qui reste à prendre "comme peau de chagrin" sans
pleurer sur ce qui se perd, sans s'étendre sur les points négatifs, pour ne pas faire du martel-en-tête.
d'où l'absence de réactions... autre que l'envie croissante de trouver un autre coin...
Ils adoptent lors de leur
retours successifs des stratégies d'évitement
pour revenir dans de meilleures conditions (par exemple, ils
viennent en Juin plutôt qu'en novembre!), ils s'adaptent peu à peu à
une dégradation inéluctable en se disant "c'est partout pareil, mais il
y a pire ailleurs qu'ici": Pas que dans l'île, mais sur la planète
entière avec une sensation
d'impuissance telle que ce n'est pas la peine d'agir un tant soit peu
(ils ne croient pas à la (lien externe) lutte des colibris contre un incendie de forêt)
Enfin, les touristes ne vivent pas la région dans le quotidien: les
points négatifs installés dans le cadre n'ont pas le temps de se
cumuler à en devenir nuisances dans le ressenti. Pour quelqu'un qui vient tous les 3 mois en
fin-de-semaine, ou quelqu'un qui vient 3 semaines tous les 3 ans, rien de problématique n'est
inscrit dans le quotidien... donc pas véritablement gênant.
d'où l'absence de réactions...
Tout de même
PÉTITION 2/3 environ des
touristes (essentiellements métro) rencontrés sur les chemins signent
"limiter les nuisances d'aéronefs touristiques et le respect de quotas
et tranche horaire": 1500 personnes rencontrées en 1 mois (nov 2015),
1000 signatures. Le sous préfet a tranché sur le fait que ces pétitions
ont été faites "sous influence": elles n'ont pas été prises en compte.
Le "touriste" exprimé ici recherche:
- l'authenticité paysagère et culturelle. (La mare à Jonc en exemple de lieu très beau... du coup aménagé pour "le tourisme" -> débat.
- la ruralité, dans un pays qui n'est pas "ravagé" par les herbicides (espoir de voir adopter les agricultures durables, la permaculture en particulier).
- Un confort de vie dans l'habitat permettant de dormir la nuit ou
de se reposer, permettant de répondre aux besoins physiologiques de
base sans que ce soit trop compliqué.
- le respect de la nature, le coté rarissime de cette nature (endémisme)
- Trouver mieux qu'un parc d'attraction où tout est devenu
"artificiel" et "commerce": un
lieu de vie et d'échange autour d'activités professionelles rentables
sur place: par exemple c'est
triste de voir des échoués sur le trottoir abandonnés à l'ennui se noyant dans l'alcool, des
terrains abandonnés devenues friches ou décharges d'ordure, d'entendre les anciens dire
"c'est tout à mes enfants mais ils travaillent dans les Bas car c'est pas rentable", c'est
triste de voir la misère et autant de chomage: on se sent même mal à l'aise, coupable, d'avoir le loisir de
voyager et profiter de lieux dont les habitants eux même ne profitent pas.
- la possibilité de retrouver une bonne santé (pour les locaux va avec
la possibilité de travailler sur place), et il est bien difficile de
trouver la santé dans un pays beau où les gens sont malheureux.
- la
possibilité de faire du sport avec plaisir ou une activité physique
permettant la santé, ce qui implique un accès facile à une nature et
paysage préservé (tant de diabétiques, déprimés, stressés... en ont
besoin!)
- Une
intimité, tranquilité, paix, dans la nature, ce qui implique qu'il n'y
ait pas partout des phénomène de surfréquentation et de foules, qu'il y
a de nombreux recoins où aller (sentiers secondaires, et non pas
seulement quelques piétoroutes-GR).
- Un tourisme ouvert aux échanges (touristes
venus pour cures, longs séjours, randonneurs, avec qui tisser des
liens, touristes qui reviennent périodiquement "abonnés au lieu), amis.
- une animation culturelle véritable: musique avec le vrai son des
instruments, musique locale, qu'on peut approcher sans casque
anti-bruit, lieux d'échange culturels. Un séjour long expose au besoin
d'occasion de faire la fête (ça ne veut pas forcément pas dire mettre
la sono à fond de 22h à 7h et imposer une nuit blanche à 100m (ou même des km) à la
ronde), d'aller au cinéma (à CILAOS il n'y en a plus!), de compulser des
livres et doccuments transmettant la mémoire des anciens.
- la participation éventuelle à des évènement sportifs qui ne sont pas
nécéssairement qu'une compétition bruyante et festive: ça peut faire de
l'animation sans sacrifier toute l'ambiance paisible du cadre alentour,
cela permet de se SOCIALISER et partager une découverte de parcours
dans une messe-randonnée organisée et sécurisée sans pour autant tout
sacrifier à une victoire avec tête dans le guidon (oui, même sans le
vélo c'est possible), cette recherche modeste" est quand même le cas de
milliers de participants, par rapport à quelques centaines, dont un
seul gagne...
- Notez que ce n'est pas forcément le cas de la clientèle ici présente,
mais que cette recherche correspond à ce qu'évoque, en général un "lieu
préservé, loin du bruit et de la fureur du monde moderne" ou une
"station de montagne et de bien être"..., la vocation naturelle de CILAOS.
Le tourisme qui tiendrait compte de cela pourrait acceuillir beaucoup plus de monde qu'actuellement (1.000.000/an) sans créer de problèmes.
Le "tourisme" "commerce facile à court-terme" ici critiqué recherche à:
- Offrir.. non VENDRE des
sensations fortes et rapides à des gens "speed" qui n'ont même pas une
semaine pour faire toute la Réunion, qui sont venu par un coup de pub
allant jusqu'à la "guérilla marketing" (publicité invasive, virale, qui
sort de son cadre par tous les moyens: films en réalité publicité,
propagande dans les réseaux sociaux, placement de messages sur les
tapis de récuparation de bagages dans les aéroports, associer la
Réunion à des musiques antillaises pour que ça fasse "tropical", faire fi de toute identité culturelle et d'authenticité pour attirer des touristes en recherche d'exotisme...)
- Capter l'attention de gens "speed" qui n'ont pas la spontanéité
de se
tourner d'eux même vers une émotion provoquée par le cadre de vie
qu'ils visitent: il faut les surprendre, leur faire peur, leur donner
le vertige, les "occuper" comme dans des stand de foire:
nuisances induites par une population qui impose le bruit aux autres.
- Tout faire pour que
rapidement le touriste dépense un maximum d'argent en prestations
diverses selon une logique de créer une demande et un besoin qui ne
sont pas spontanément là, au moyen de la propagande, plutôt que de
s'adapter aux attentes réelle des touristes qui viennent à la Réunion
pour ce qu'est cette île: ce système conduit à dégrader non pas
seulement les lieux, mais les rapports sociaux: la culture devient
folklore, l'amitié devient séduction commerciale.
- DÉCULPABILISER LES TOURISTES en
leur faisant croire que l'argent qu'ils dépensent en se payant des
prestations à grand impact (l'hélicoptère et l'ULM surtout) fera le
bonheur et la richesse de tous via l'économie de l'île !!!
- Transformer et adapter
toute ressource naturelle en produit-marketing pour inventer des
prestations, lesquels nécéssitent beaucoup de moyens et de matériel et
provoque du coup beaucoup d'impact sur l'environnement soit par
concentration sur des sites stratégiques (canyonning) soit pas
dilapidation de nuisances globales (tourisme par ULM et hélicoptère),
beaucoup d'entrées d'argent, mais beaucoup de dépense et de dégâts donc
une marge faible, un bénéfice global réel faible par rapport aux nuisances
collatérales, un bénéfice fort pour une élite seulement aux dépends de tous les autres.
- détourner les titres
d'honneurs et de protection du site "inscrit", en argument-vente, en
passant outre l'esprit, voir le texte carrément à la lettre, des
chartes garantissant normallement un impact limité.
- faire fi de l'ambiance: le
paysage, la nature, étant finalement réduits à l'état de décors et de terrain de
jeu pour manèges à touristes. La population locale étant elle même
"parquée" hors du Parc National "réservé aux touristes" (c'est un
ressenti de plus en plus exprimé, que cela soit réel ou non).
Cette
forme de tourisme là se heurtre à une explosion de nuisances sur une
île surpeuplée et trop petite, dont la nature est fragile (les oiseaux
des forêts de bois de couleur ne connaissent le bruit installé
brutalement dans la répétition et le cumul avec les rotations
d'hélicoptère depuis
1995) et condamne une réelle évolution tout simplement par ce que le
tourisme rend invivable les lieux, et que ce
qui est recherché (une aventure exotique au naturel, la découverte d'un
"bout du monde") disparaît alors, "le paradis des randonneurs" ou les
"forêts avec chants d'oiseaux unique au monde où on entend le "bruit
des nuages"" devenus terrain pour meeting aérien permanent.
Cette
organisation du tourisme "sature" les sites sensibles de
nuisances globales, pour un nombre bien inférieur à la fréquentation
déjà atteinte jugée pourtant dramatiquement insuffisante. On peut
"pourrir l'île" avec seulement de quelques milliers de touristes par
an!!! (surtout à cause du tourisme par hélicoptère (nuisances sonores répétés et fortes, 3mn localement par survol pour 6 touristes de passage) et ULM (rapport
nuisance/nombre de personne énorme compte tenu du bruit masquant
longtemps le calme dans la nature, 10mn par passage et pour un unique
passager), manèges touristiques pour une élite et dont l'organisation ne semble pas tenir compte de l'impact en lieux habité!)
observations
Or problème de BRUIT due au survol de l'île, Changements récents et remarques-à faire.
Les fontaines "incubateur de moustiques" (année 2015):
- c'est une erreur manifeste:
gaspillage d'argent public, esthétique plutôt négative qui choque
plutôt les touristes. Mobilier urbain gênant (prend de la place devant
le marché couvert, sacrifice d'un platane et perte de place pour le
marché de Cilaos). Cela en plus d'avoir fait la joie des moustiques qui
ont du être traité par l'ARS en décembre 2015: cela fait que trop
penser à une "commune qui ne sait pas quoi faire pour dépenser l'argent
des subventions, donc NOTRE argent à "nous tous". La génération de
fontaines précédente associée à la réfection de la rue du Père Boiteau
ne font pas cet effet. Elles ne coulent certes plus, mais il reste un
travail de jardinage sur celle près du stade tranformée en bac à fleurs
et celle près de l'église avec les lettres sculptées.
L'aménagement (vue Street view) de la Mare à Jonc avec le "jardin botanique à vocation touristique et agronomique"
- pour le coté esthétique, c'est
plutôt réussi d'avoir éclairé avec des diodes à basse hauteur. Les jets
d'eau éclairées en couleurs vives font "bon enfant". La nuisance sonore
des jets d'eau pourrait gêner d'habiter à proximité.
- l'aménagement du jardin botanique, avec ses gros murs de soutènement
est une dégradation esthétique MAJEURE: la mare à Jonc dominée par le
Piton des neiges a perdu tout son cachet vue de son litoral sud.
- Parc de loisir. On peut faire du kayak ou du bateau: cela rend cette mare "vivante" pour les enfants, les touristes.
- en fait de jardin botanique, ce sont des vignes. Inquiétude si on
utilise beaucoup de pesticides, en surplombant une mare c'est ce qui
est le pire (pollution des millieux aquatiques)
-
si on touche aux autres mares pour reproduire ce "parc d'attraction",
cela serait une dégradation majeure, car les autres mares représentent
ce qui a été supprimé de la Mare à Jonc et cela préserve la
biodiversité. Les autres mares sont une zone intéressante qui
compensent l'aménagement touristique de la mare à Jonc, on a ainsi le
coté "attractions" et le coté "sauvage et rural" à quelques minutes de
marche. L'intérêt des autres mares est autant sur le plan visuel
qu'auditif (concerts d'insectes et de grenouille, et zone à chauve
souris)
Roche Merveilleuse: juin 2015: nouvelle rembarde et panneaux
explicatifs, accès pour fauteuil roulant et zone de retournement des
cars.
- La rembarde en fer est moins jolie que l'ancienne en bois (mais plus définitivement solide)
- Le groupe électrogène pour faire les soudures a provoqué entre mai et juin 2015 un mois de
nuisances sonores (fortes vibrations occupant aussi l'après midi), les zoiseaux la vierge sont du coup partis du secteur les
mois suivants, et pas encore revenus en mi 2016: la prochaine fois que des travaux similaires seraient à
faire, prévoir une rallonge plus grande pour placer le groupe à un
endroit moins impactant, à défaut de prévoir un groupe électrogène
insonorisé.
- il y a enfin des explications: les touristes savent enfin le nom des
montagnes, c'est un sacré plus, ça évite les longues discussion à
confondre le Grand Bénare avec le Piton des neiges, entre autres. Le
profil est accessible aux mals voyants ou aveugles qui peuvent
apréhender le profil des montagnes avec leur mains.
La forêt.
-
Depuis quelques années, on abbat les cryptomérias inexploitables (exemple, le Bonnet Carré), on
coupe les filaos. C'est une bonne chose, car même si la forêt primaire
ne reviendra pas, il y aura un gain de biodiversité, surtout à la place
des forêts de Filaos monotones dans la zone 1200 - 600m d'altitude. Les
pins c'est "sympa", mais si on ne les faisait pas crever (en retirant
l'écorce) ils pourraient formér des colonies avec rien d'autre en
acidifiant les sols jusqu'à plus de 1800m d'altitude, il était temps de
les freiner.
-
Par contre, la longose et le troène ont fait un malheur, elles n'ont
pas été gérée à temps. Toute l'esthétique de la forêt d'étage moyen
(1200-1800m) est quasi supprimée, sauf le vestige restauré derrière la
Roche Merveilleuse, les abords de la Route de Bras Sec. C'est une grave
perte paysagère dessous une avalanche de "belles fleurs", il reste seulement quelques lambeaux de forêt dont le sous-bois est encore varié.
-
les sumacs de la route forestière ont été éradiqués à temps (avant l'an
2000), ils auraient fait un malheur sinon... il n'y en a plus trace.
Arrêté d'août 2015 protection pétrel (limitation du survol aérien, évitement du rond de Bras Rouge)
- il n'y pas eu d'amélioration
sensible à cette heure, les nuisances des hélicoptères sont restés au
même niveau qu'auparavant et il y a eu des survols l'après midi dans la
zone tout comme avant.
LES ANCIENS THERMES...
C'est pas top que depuis bien 10 ans, le site est indiqué sur les
guide touristique papier pour que les touristes se retrouvent devant
des tas de pancartes du genre "danger, site protégé, accès interdit..."
C'était le coeur touristique de Cilaos, avec des vrais bassins, des
terrasses aménagées autour, des aménagements pour se baigner et se
reposer dans l'herbe. Sans ce site, les touristes en recherche de
baignade se concentrent sur d'autre sites sauvages qui n'ont pas la
même capacité d'acceuil: le site du Bassin Bleu par exemple souffre
beaucoup du guide "152 ballades et randonnées" qui a conseillé de
quitter le chemin pour remonter la ravine sur 200m: c'est devenu un
chiotte et les algues-filaments envahissent en aval de ce site le cours
d'eau. Du coup l'impact écologique est augmenté, l'impact est plus en amont et les touristes sont déçus.
Les nouveaux thermes font plus artificiel, "hopital". Rien à voir avec
la classe des Anciens thermes dont la beauté du décord et le contact
avec la nature associé étaient les principaux ingrédients
thérapeutiques... même si "c'était pas aux normes"...
Galerie artisanale et animations commerciales.
La musique le week end en tant
qu'attraction commerciale vers ce qui était le séminaire: Point positif
appréciable: ce n'est pas de la sono, mais des musiciens qui se
produisent devant le séminaire devenu galerie marchande, c'est un
excellent point que la musique enregistrée, automatique, et répétée en
boucle, soit ici jouée en vrai, par des musiciens. En plus le
répertoire est plutôt la musique locale que les touristes veulent
découvrir sans trop, pour le moment verser dans la musique antillaise.
Mais, pour "faire l'animation" et attirer, le son est excessivement
amplifié, portant sur toute la pente du Plateau des Chênes jusqu'à la
Roche Merveilleuse et gênant la parole sur la terasse devant les
commerces. Il serait parfois merveilleux, quand il s'agit de
percussions ou de certains instruments, d'entendre LE VRAI SON des
instruments, qu'une sono tend à aplatir...
Des touristes rencontré début août m'ont fait par de leur suprise d'un
niveau de bruit aussi élevé à Cilaos (bruits de moteur, d'armoire
frigorique, de musique sortant très fort des magasins...) La solution
n'est peut être pas de monter le son pour passer par dessus, mais peut
être réduire le bruit ambiant... mais le matin, si on baissait le bruit
ambiant, on aurait du mal avec les hélicoptères qui tendent déjà à
passer par dessus le bruit d'une ville bruyante et il faudrait en plus
gérer cela: commencer la journée par autant de bruit appelle le bruit
tout le temps..
Lotissements
- inachevé du Matarum: une "horeur" qui a été démolie. Cauchemar de dégradation esthétique enfin passé.
vue sur le chantier des immeubles du Matarum... à Gauche l'aménagement de la Mare à Jonc
-
L'urbanisation "galopante" matérialisée par ce lotissement pour logement sociaux, visible de la Route de Bras Sec a fait
frémir d'horreur les admirateurs de Cilaos "ça y'est, ça devient comme dans les
bas?!".
Les autres lotissement crées entre 2000 et 2015 ne font pas un
tel effet (exemple vu de la roche Merveilleuse à centre-gauche près du platane, cherchez celui là , autre vue). Sur le plan esthétique, le lotissement du Bras des Étangs
est remarquable depuis que les maisons ont été égayées de
couleurs vives.
Exemple
Collection de vues (lumières changeantes)
et détail
Attendons de voir ce que va donner celui là: (crainte d'une pollution lumineuse importante)
L'affreux lotissement du Matarum n'était pas conforme (solidité de la construction) et fut démoli pour cette raison.
Route de Bras Sec Juin 2016
- "consolidation des murs de
soutennement": des techniciens surpris qu'on casse le mur de
soutenement avant même qu'ils aient le temps de constater si oui ou non
il était besoin de les refaire. Le but était d'élargir alors que cette
route permettait déjà à deux camions de se croiser. Cela dégrade
beaucoup la
sécurité
routière en incitant à la vitesse et dégrade aussi beaucoup l'aspect
esthétique (route dans une belle forêt primaire).
Actuellement défonçée et gravillonée elle est dangereuse en vélo et
moto. Si la
végétation reconquière les bords et que la route est refaite dans la
continuité de la portion de route de Cilaos au Bloc, bien délimitée, ça
serait bien mieux
(sécurité d'un bon revêtement, délimitation incitant les
voitures à rouler sans être trop au milieu ou trop sur les bords).
L'accotement, puisque c'est large, pourrait être délimité vélo-ou
piéton, ou mieux encore, un trottoir crée, il y en a besoin, car
beaucoup de piétons entre les aires de pic nique
Route de Bras Sec Juillet 2016
.
L'élargissement paraît moins "catastrophique" car une partie de la sur-largeur sera en fait un fossé,
du coup la route est élargie de 3/2 et non de 2/1 et sera dans la
continuité des autres portions. Lisse et bien délimitée ça ira, mais
les voitures irons plus vite, aussi vite que devant le départ du Bloc.
- ÉLARGIR PAREILLEMENT LA ROUTE D'ILET À CORDES
SERAIT UN DÉSASTRE, elle est plus belle et étroite et son coté étroit
invite à la prudence...
pour un gain minime de temps de parcours, les prises de vitesse
dangereuses seraient courantes sur une route élargie qui restera
forcément sinueuse alors que la route tel quelle incite à la
prudence à un tel point que les accidents restent très improbable et
qu'on peut s'y plaire à pieds, et ça serait un patrimoine de paysage
dégradé..
Les 17 nouveaux lampadaires de la ZAC Rolang Garros
(lotissement): encore un éclairage urbain trop intensif.détruisent encore un peu plus le fabuleux ciel de
l'hémisphère sud (déjà, les photos du Ciel de Cilaos avec un temps de
pose de plus de 13 sec en 400 asa sont avec un fond marron et la
pollution lumineuse pourrait masquer les galaxies voisines).
- Un désastre pour l'aspect rural de Cilaos: c'est une zone urbaine "comme aéroport"
- Lampe à vapeur de sodium dépolies (tube à décharge visible),
éblouissant: éclairage trop violent, gêne pour l'habitat, masque les
étoiles, désoriente les pétrels, même en éclairant uniquement vers le bas le renvoi de lumière par le sol est trop fort.
- pas de problème si ces lampadaires avaient été équipées de diodes ou
de lampes correspondant à la lumière d'une lampe à filament de 25 watts
(suffisant pour s'orienter la nuit)
ENCORE HEUREUX... l'éclairage public est éteint entre 23h et 4h du matin...
photos de nuit
Éclairage de l'église. (panoramio)
- Trop violent, problème de sécurité (désadapte les yeux au
fait-noir), fausse la vision des couleurs en "habillant" tout cycliste
ou piéton de tenue de camouflage (éclairage quasi mono-chromatique): danger car on croit voir comme en
plein jour mais on voit en noir et blanc.
- un éclairage spécifique pour illuminer l'église et la mettre en
valeur au moyen de spots à diodes aurait été préférable, une lampe de
vélo de 300 lumens y parvient, 1500 lumens répartis dans 4 prjecteurs
focalisant sur l'église aurait mis en valeur l'église mieux
qu'actuellement où elle est noyée dans un bain de lumière éblouissant.
- au sol, un éclairage pas plus violent que celui de la rue du Père
boiteau aurait suffit à s'orienter, il y aurait pu y avoir quelque
chose du genre "mare à jonc" pour marquer les zones piétonnes et la
rue..
Renouveau des vignes et des lentilles de CILAOS et zones agricoles
-
Inquiétude à voir tous ses pesticides et des zones qui n'avaient jamais
été adaptées à la lentille reconvertie en une agriculture intensive
avec usage systématique de produits qui se retrouve dans les produits
locaux et l'eau en aval, inquiétude manger ces produits, parfois odeurs
de traitements repoussantes, témoignage d'autre touristes qui ont fuit
certaines zones (ont rebroussé chemin entre le cap noir et Mare sèche à
cause des odeurs chimiques), pauvreté acoustique: les grillons,
grenouilles, disparaissent des champs ainsi traité, c'est moins vivant.
- Il y a une beauté paysagère du fait de l'agriculture non mécanisée,
il s'en faut de peu pour que cette agriculture devienne belle (bio,
permaculture, espoir que l'agriculture "durable" s'applique à Cilaos)
- aspect rural et paysage culturel.
Sentier du CAP NOIR fermé, tendance à la fermeture des sentiers
-
c'est une perte majeure: cela réduit du coup la possibilité de faire à
pieds la jonction avec le bas du cirque de Cilaos par Peter Both, isole
Peter Both. Il ne reste que le sentier d'Ilet haut pour faire le tour
de Cilaos en explorant la partie basse mais c'est une marche plus
difficile. Cela concentre les marcheurs sur de trop rares piétoroutes
et avec 400.000 randonneurs par an, on a une sensation de
surfréquentation (60% des touristes se concentrant sur octobre-novembre)
-
syndrome sécuritaire... on ferme les sentiers.
Sentier reliant le sentier du Kervegen au sentier du Bloc altitude 2000.
-
ça fait longtemps (avant l'an 2000), mais c'était un des plus beaux
sentier, permettant une boucle sans trop de dénivelé et un grand
parcours sans changer d'altitude.
-
dans le même genre le nouveau sentier-des-sources est bien moins intéressant que l'ancien.
-
en revanche les canyonneurs crées parfois d'autres sentiers, mais ces
derniers mettant en connexion les ravines et différentes strates de
forêt, étroits et favorisant le "frottis" sur les herbes et le
transport des graines accrochés aux vêtements avant de suivre des cours
d'eau deviennent des "autoroute à plante envahissantes" avec un bon
service de transport offert...
Changements récents du tourisme aérien
-
augmentation importante des ULM et hélicoptères liée à la base de
Pierrefond. Augmentation de la plage horaire: grande inquiétude: en
saison touristique la matinée est tout simplement foutue: il faut
sortir après 10 à 11h du matin et c'est plus gênant quand en été,
l'après midi est pluvieuse. Nostlagie de ne plus entendre comme avant
les zoizo-la-vierge et les merles le matin. Raccourcissement et
simplification des chants de merles.
Remarque sur l'évolution de CILAOS en tant que lieu "tranquille" "LOIN DU BRUIT ET DE LA FUREUR DU MONDE MODERNE".
Cilaos respecté (un Cilaos hypothétique où le tourisme aérien ne serait
pas aussi impactant) pourrait, en plus d'être un lieu paisible pour un tourisme respectable, faire des miracles pour les personnes en
difficulté qui justement ne peuvent plus supporter l'impact d'un autre genre de tourisme qui s'installe à la Réunion.
- syndrome métabolique (besoin d'un sport d'endurance associée à la montagne, marche bien souvent)
- Questionnement sur soi: on voit encore des religieux venir ici en
retraite, mais plus généralement est recherché alors pour "se
réveiller"
un lieu faisant office de temple, montagneux, isolé, mais pourvu de la
possibilité de rencontre sociale et permettant des pratiques physiques
telles le yoga, la méditation, le contact de l'eau froide associée à de
fortes chaleurs)
- autisme (besoin de
nature, besoin de climat régulier, besoin
d'expérimenter des rencontres sociales temporairement), Cilaos n'est
pas un lieu isolé, mais permet de s'isoler dans la nature. Cilaos est
aussi très bien connecté à internet, les geek pourraient s'y établir et
apporter des connaissances, on peut marrier l'informatique et la
technologie des transmissions, traitements et aqcuisitions de données
audio-vidéo-paramètres physiques et chimiques, à l'observation d'un
millieu écologique particulier et Cilaos comporte une concentration
fabuleuse de sites différenciés.
- ruptures amoureuse, dépression
(climat, soleil quotidien, air frais invitant à l'activité physique),
le dépaysement permet de "tourner la page" avec une histoire pénible
tout juste vécue.
- cancer : l'altitude, les microclimats, la tranquilité, la
possibilité de tourner la page avec un poids psychologique toxique sont
en principe, offert par un lieu aussi extraordinaire et montagneux que
Cilaos.
En effet, beaucoup de gens pertubés par un de ces troubles "s'échouent" spontanément
à Cilaos en quete de revivre et j'en rencontre quasiment tous les
jours, ces gens se raréfient, "chassés" par les nuisances sonores et
urbaines en progression sur CILAOS, le bruit aérien ayant la
particularité de retirer la jouissance de tous les lieux hors village, la "magie des lieux" s'étiole.
De plus en plus des gens sont en difficulté à la Réunion même,
principalement les prédiabétiques (30% de prédiabète de type2 chez les
moins de 14 ans? est je bien entendu?) et les "victimes" du "désordre la ville". Le respect
de Cilaos est crucial pour leur offrir un lieu de changement d'air.
À ajouter la remarque du "problème des accidents de sentier",
problème grave car menant à la fermeture progressive des sentiers pour
cause "d'ennuis à la commune" (procès-accidents, maire mis en cause
dans
des affaires du genre procès et 90.000 euros d'amandes pan dans les
dents, dur à à avaler)
La "nouvelle race de randonneurs" n'est plus cette clientèle
expérimentée inféodée aux lieux préservés, mais plutôt des touristes
"parachutés" ici qui, surplace s'engagent au dessus de leur niveau.
l'incompétence et la
dangerosité est augmentée par le contexte touristique actuel qui favorise
la randonnée par des touristes inexpérimentés et non préparés.
La solution, former des accompagnateurs, créer des "sentiers botaniques" faciles, et promouvoir l'accompagnement
par guides.
Les nuisances du tourisme aérien font probablement fuir les
expérimentés de la randonnée autonomes et sécure (la "clientèle des
parc nationaux" qui, perdue, représente environ 200.000 randonneurs de
moins par an, tout de même), il ne reste alors que des sportifs axés
sur la performance (tête dans le casque et yeux au cardio) et
sinon des non-expérimentés qui font des accidents, qui s'appuient sur
des caillous durs avec des batons de marche qui glissent et alors ils
se vautrent (et en plus, peu toniques car peu habitué à l'effort, à
15mn du départ se vident, font caca
partout, près de l'eau surtout),
Cette "manne touristique" oblige à "sécuriser la nature"
comme un "parc urbain" et à "tout interdire"., "pour la sécurité"..
-