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problématique hélico en "bref" (toujours trop long!)

impact sur les oiseaux.

Un patrimoine en danger

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97413 Cilaos
Parcelle : 000 / AK / 0022
Altitude : 1447.51 m

Dans cette forêt: possible d'écouter encore le chants de 7  oiseaux endémiques sur 9, mais seulement l'après midi!
1 Merle, 1 tarrier, 1 Tersiphone, 2 zostérops, 1 rapace, 1 pétrel.
Merle-Péi, Tec Tec, Zoizo la vierge, Cul Blanc, zoizo-lunette, Papangue (devenu rare ici), pétrels (le soir à partir de 2h avant le coucher du soleil)

CILAOS est en train de perdre l'opportunité  de disposer d'une clientèle qui aurait pu l'honorer en tant que destination, en le respectant plutôt que de s'y rendre comme comme dans un "défouloir" où l'on se donne le droit de faire le bruit qu'on n'a plus le droit de faire en ville.

Le tourisme aurait du apporter une ouverture, en partageant avec les habitants la valeur des lieux. Nous devions obtenir par là un enrichissement culturel par la présence d'un public naturellement associé 
au "ressenti de quiétude, dans les cirques, pitons et remparts" qui s'intéresse fortement aux trésors de CILAOS.
Nous aurions pu ici acceuillir des gens qui recherchent la qualité et l'authenticité d'un environement préservé et d'une société humaine issue des "villages créoles des hauts" où la "ruralité est préservée" ainsi que "le bon vivre ensemble", nous aurions pu acceuillir des gens qui deviennent des amis,  aiment rester longtemps pour s'imprégner de l'ambiance des lieux et s'y ressourcer.

L'ambiance et la promotion de l'île semble aller dans le sens contraire, installe à la place un tourisme balnéaire de passage, constitué des gens qui ne vont pas en montagne naturellement mais qui fuient l'ennui des plages béton-piscine-spa avec requins, en allant faute de mieux se défouler dans les hauts: ils gîtent de plus en plus en bas dans les hôtels de plus de 3 étoiles dans l'ouest et passent seulement voir Cilaos qui profite à peine, mais subi pourtant la circulation comme si il y avait la foule, ce qui nuit encore un peu plus à sa tranquilité, en pure perte...

Cilaos devient juste une curiosité, de manège pour le tour d'hélico, ou encore un lieu assez "paumé" pour y faire "la bringue".
Ainsi nous récoltons un tourisme moins adapté au lieux qui y provoque bien plus de nuisances, qui n'a que faire finalement de cette singularité biologique qui est une énorme richesse ici.
Ce nouveau tourisme venu ici comme "dans un parc de loisirs, grandeur nature" transforme Cilaos en "village insupportable, comme
Chamonix et Nachme Bazard" (phrase-symbolique sortie spontanément d'une touriste prof d'université et grande voyageuse).

Le tourisme a donc changé, s'est adapté au bruit et n'est plus sensible à la fragilité et à l'ambiance de la nature or d'un aspect visuel séparé du TOUT qui fait l'ambiance.
Du coup, on se demande pourquoi conserver un Parc National!

 C'est ainsi que la Région-Réunion veut le rétrograder en simple Parc Naturel Régional, dans le but évident de s'affranchir des contraintes de préservations de la nature d'un Parc National pour en faire plus facilement un Parc D'attraction, en lieu et place d'un Parc "lourd sur le plan administratif" et déjà miné de dérogations et de compromis qui l'on empêché d'avoir les effets positifs flagrants qui auraient pu TOUT-CHANGER, à commencer par l'accès à la tranquilité dans la nature!


 Faute d'aspects positifs flagrants, on a focalisé l'opinion publique sur les contraintes du Parc qu'on a désigné comme "frein à l'économie de la Réunion", avec l'aide des politiques pour associer ici le parc avec  "colonialisme et confiscation de la terre réunionnaise"!

Déjà, malgré les chartes du Parc National et de l'Unesco, la prédation pèse trop sur l'environnement pour s'y sentir en paix, par le tourisme aérien surtout. Pour le moment, on n'a pas pu concillier préservation de la nature, et tourisme responsable.


DANGER POUR LE PATRIMOINE !!!