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dossier-helico
problématique hélico en "bref" (toujours trop long!)



À signaler en priorité:
- Des passages trop bruyants
- Environ 1 hélicoptère sur cinq dépasse plusieurs minutes de suite la puissance de tout bruit urbain de proximité (plus bruyant que des bruits remarquables pourtant tels: le camion poubelle, la pelleteuse sur le chantier, la horde de motards)... et en conséquence, cela arrive une bonne dizaine de fois en une matinée.
L'isolation phonique n'est même pas possible. Même avec double vitrages, + double cloison et laine de roche, ça reste un bruit envahissant et répété qui réveille ou distrait (donc déconcentre et fatigue) particulièrement les enfants en bas âge, dissipe les scolaires, en raison des fréquences graves et des infrasons (toute la gamme des bruit inférieur à 100Hz, et les fortes vibrations qu'on a tord de sous estimer dans mesure en dBA car il pénètrent l'habitat):
Signalons le phénomène de cône de bruit du à de la survitesse en phase d'approche (une zone en forme de cone dont le sommet est le nez de l'hélico), qui contient un puissance faisceau de vibrations, comme pour la lumière qui est concentrée par un phare d'auto. Vu les trajectoires, les hélicoptères dirigent ce faisceau vers Cilaos centre ville (aligné sur le passage) ou vers un rempart le renvoyant, et toutes les zones de Cilaos sont soumises à des échos ajoutant au bruit d'un hélicoptère déjà passé en éloignement mais volent en direction des remparts, un hélico-
fantôme  (son image sonore, comme une image visuelle dans un miroir) en approche , phénomène encore plus net avec la défaillance des EC130B4 qui rapellent les hélicoptères militaires), une nuisance sonore qui correspond à un voisinage immédiat de pistes d'aéroport sur les 80km carrés confinés dans le cirque de Cilaos.
chien
Ce mur de lave est quasi vertical: c'est un des miroirs acoustiques qui rajoutent des hélicos fantômes sur Cilaos, chaque fois qu'un hélico s'éloigne et se dirige vers les 3 salazes (rochers à droite), nous entendons un hélicoptère qui s'approche, mais qui n'est qu'un écho.

- Des passages trop nombreux: c'est pas de temps en temps, c'est à répétion à quelques minutes d'intervalle et des dizaines de fois.

- Un cumul: Ce n'est pas "qu'un moment dans la journée", c'est des heures durant, et pendant quasiment toute la période ensoleillée: environ 30% du temps est occupé par la présence d'au moins un hélico, toujours bruyant, cela perdure durant 3 à 6h par jour...

- ET SURTOUT il y a cet étalement horaire important: ça n'est pas cadré sur une plage horaire qui permettrait d'attendre que ça passe,ce n'est pas "de 7h à 9h" puis après baste,  car ça commence (octobre 2016) à 6h10, et finit souvent après 12h:

 C'est pas forcément tout ce temps en continu, mais la matinée est bouffée: Même si il y a des pauses parfois assez longues, une demi heure ou plus. Mais si  c'est calme un moment, on ne peut pas en profiter tranquille, en paix, car à peine en activité dehors, ça reccomence, de plus en plus souvent de façon prolongée jusque sur le tard de la matinée ou même encore carrément en début d'après midi pour plusieurs dizaines de minutes.

En cas de besoin de tranquilité, ce fait gâche toute activité qui aurait été commencé pour "se ressourcer" ou "découvrir les lieux dans une bonne condition. Cet aspect d'agression constante menace carrément la santé d'un public qui venait à CILAOS Pour SE SOIGNER (cilaos est en principe, une station de montagne et de bien être, avec ses thermes).

- Un étalement horaire encore augmenté par la présence d'ULM qui poussent anormalement le moteur pour se maintenir dans un air raréfié moins porteur (Défaillance: bruit de turbine agricole genre souffle feuille avec le modèle "Coyotte RANS S moteur rotax)
Un cumul non anodin: il est fréquent que l'occupation temporelle des ULM soit SUPÉRIEURE à celle des hélicos, jusqu'à 50% du temps total! C'est moins fort cependant et ne s'entend pas systématiquement fermé ou en extérieur zone urbaine, mais reste envahissant en zone naturelle.

Les stratégies pour s'adapter  à un "truc chiant mais qui ne dure qu'un temps", ou de vivre fermé "le temps que ça passe" ne fonctionnent plus: ça dure trop de temps, et prive de la quiétude en extérieur (et même en intérieur) tant que la météo est propice à la vie d'extérieur: soit il faut être sourd et vivre comme dans une zone aéroportuaire, soit il faut se priver d'une vie en extérieur tout le temps qu'il fait beau, vivre dans les hauts de la Réunion comme dans une ville et ne profiter de l'extérieur que quand il ne fait pas soleil.
Sans compter le fait que à l'intérieur la nuisance sonore reste conséquente, nettement identifiable, répétée de nombreuse fois et durant plusieures heures, ce qui serait intolérable et même puni par la loi si il s'agissait d'une nuisance de voisinage (non conforme au code de la santé publique connaissant les dégâts du au stress provoqué par la pollution sonore).

Il faut "accepter" que la Réunion, dans les hauts, soit "une zone touristique"
un "Parc de loisir grandeur nature" où règne tout d'abord les besoins de l'économie de l'ile
C'est une foire, et c'est "le bruit des manèges"...

Être inscrit au patrimoine Mondiale de l'Humanité, avoir un Parc National est d'ailleurs remis en question: il est hors de question de se contraindre et de limiter l'économie pour préserver les lieux. Un temps on a eu un Parc National tolérant qui n'a pu préserver la quiétude dans les cirques pitons et remparts, qui n'a pas été "un vrai parc"... Un temps nous avons eu une relative tranquilité, mais maintenant Les Hauts de la Réunion sont "un parc de loisir, grandeur nature".

 (exemples)